Pollution : comment fonctionnent les pics de pollution aux particules fines ?

La brume sur les vallées de la Haute-Savoie, le brouillard sur les habitations en Alsace, le nord et l'Île-de-France baignés de soleil... Ces paysages variés ont tous un point commun : ils sont en plein pic de pollution aux particules fines. À quoi ce phénomène est-il dû ? En plein hiver, les chauffages, notamment au bois, tournent à plein régime et libèrent de minuscules particules toxiques appelées "particules fines".

La concentration moyenne par an des particules baisse, mais pas les pics

Le trafic routier, dense, est lui aussi très émetteur de ces particules. Sans vent pour les disperser, elles se concentrent, comme c'est le cas ces derniers jours en région parisienne. C'est ce qui déclenche un pic de pollution ressenti par certains patients : "Entre midi et deux on se sent un petit peu fragile, donc effectivement, je ne sors pas beaucoup", confie une femme. Une autre ajoute qu'elle évite également de sortir longtemps. 

En plus du chauffage au bois et du trafic routier, l'activité industrielle, ou encore les épandages agricoles sont d'autres sources majeures d'émission. La concentration moyenne par an de ces particules fines baisse depuis une décennie, mais pas forcément le nombre de pics de pollution, qui n'apparaissent pas dans les mêmes zones, ni sur les mêmes mois.

Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.