Pollution au plastique : le traité rejeté par une centaine de pays

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Article rédigé par France 2 - Récit-montage : I. Rachati - Édité par l'agence 6Médias
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Mercredi 13 août, le projet d'accord pour un traité sur la pollution plastique a été rejeté par près d'une centaine de pays, dont la France. La ministre française de la Transition écologique dénonce un texte qui "n'aborde pas les points essentiels".

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour le regarder en intégralité.

Un premier projet de traité a été immédiatement rejeté par plusieurs pays. Il dénonce un texte sans mesures contraignantes ni coopération internationale. "Nos lignes rouges et celles de la majorité des pays représentés dans cette salle ont non seulement été piétinées, mais aussi bafouées et brûlées", a déclaré Juan Carlos Monterrey Gómez, représentant du Panama.

Les ONG comme Greenpeace estiment que ce texte est considéré comme un cadeau à l'industrie pétrochimique. Il n'intègre par ailleurs aucune contrainte sur la production industrielle de plastique.

Les pays pétroliers en désaccord avec ce texte

Pourtant, pour les lobbyistes et les industries du plastique, ce texte va déjà trop loin."Il serait donc extrêmement imprudent de vouloir supprimer ce matériau incroyable qui est, pour être franc, souvent le choix le plus écologique. Et ce n'est pas le but de cet accord", indique Ross Eisenberg, président d'"America's Plastic Makers".

Sans surprise, les pays pétroliers comme l'Arabie saoudite, le Koweït ou encore le Qatar, opposés à toute demande de régulation de la production de plastique, sont défavorables à ce texte. À quelques heures de la fin des négociations, un accord sur un traité mondial semble impossible.

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