Le réchauffement climatique doit-il changer notre manière de jardiner ? OnVousRépond Climat
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Avec le changement climatique, les températures augmentent et les périodes de sécheresse sont plus longues qu'auparavant. Cela doit-il modifier notre manière de cultiver nos jardins ? Magali Reghezza, géographe membre du Haut Conseil pour le Climat, nous donne quelques règles à suivre.
En France, le réchauffement climatique est déjà très sensible : les températures augmentent année après année, et le sud de la France évolue vers un climat qui ressemblera à celui de l'Andalousie actuelle. Quant aux pluies, elles peuvent parfois être diluviennes, mais les périodes de sécheresse ont également tendance à être de plus en plus longues. Comment les jardiniers peuvent-ils d'ores et déjà s'adapter à cette évolution ?
Certaines plantes consomment peu d'eau
Tout d'abord, il faut jouer avec les types de plantes : « la première façon d'adapter son jardin est de choisir des espèces et variétés qui consomment peu d'eau », explique Magali Reghezza, géographe membre du Haut Conseil pour le Climat. Autrement dit, la zone géographique où il est pertinent d'installer dans son jardin des cactus, palmiers et plantes grasses va progressivement remonter vers le nord... Déjà, les pépiniéristes du pourtour méditerranéen conseillent de planter laurier-tin, romarin, euphorbe ou ciste, voire amandier ou jujubier, autant de plantes adaptées à un climat sec et chaud.
Vous avez des plantes qui sont tout-à-fait adaptées au manque d'eau !
Magali Reghezza, géographe
Deuxièmement, Magali Reghezza propose d'installer des récupérateurs d'eau : avant même de penser à organiser un forage pour chercher l'eau dans le sol, « on peut récupérer de l'eau de pluie, qui ruissellerait de toute façon ». Pour cela, des bidons connectés aux gouttières de la maison suffisent, dans lesquels on viendra puiser avec un arrosoir ou un tuyau d'arrosage.
Enfin, il s'agit de modifier l'organisation des cultures au sein du jardin : l'idée est de « planter différemment : utiliser les zones d'ombre, bien regarder l'orientation », afin de ne pas trop exposer les plantes au soleil et à la sécheresse, même si certaines sont « tout à fait adaptées au manque d'eau ». En combinant tous ces trucs et astuces, conclut la géographe, « on peut être armé pour l'été ! »
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