"On ne sait pas si on reste par terre ou si on peut rentrer chez nous" : le désarroi de naufragés de la route bloqués dans un centre commercial des Yvelines
Environ 600 personnes ont été hébergées dans des centres d'accueil ouverts mardi soir en Ile-de-France, en raison de la neige. D'autres ont dormi dans des gares. Des Franciliens se sont aussi réfugiés dans un centre commercial des Yvelines.
Plus de 700 kilomètres de bouchons autour de Paris se sont formés en fin de journée, mardi 6 février, en raison de la neige. Dans la nuit, près d'un millier de personnes ont été hébergées dans des gares parisiennes et à l'aéroport d'Orly, selon le ministère de l'Intérieur. Environ 600 autres se sont réfugiées dans des centres d'accueil. La situation était particulièrement compliquée dans les Yvelines, selon France Bleu Paris. Environ 70 personnes, qui ne pouvaient pas rentrer chez elles, ont même dû passer la soirée ou une partie de la nuit dans le centre commercial de Vélizy 2.
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Mardi soir, toutes les banquettes du centre commercial sont occupées par des salariés, des clients ou des automobilistes pris au piège par la neige. Tous se reposent. Rita et sa collègue avaient pourtant pris leurs précautions, elles devaient utiliser les transports en commun. "Le tramway n’est plus fonctionnel et il n’y a plus de bus, témoignent-elles. Il n’y a plus rien ce soir. On est venus au chaud et au sec." Au point d'accueil où s’organisent les distributions de "petits gâteaux", il y a foule. Les employés du centre commercial proposent aussi des plaids. Une attention qui redonne le sourire à Ornella, bloquée après des courses avec sa fille. Il lui est impossible de quitter les lieux. "On ne va pas se plaindre, on est au chaud. Ils sont souriants et chaleureux", réagit-elle.
Allongée au sol, Aurélia perd patience. "Aucune organisation, alors comme tout le temps on est coincés. C’est long, on ne sait pas quoi faire, on ne sait pas où on dort. On ne sait pas si on reste par terre ou si on peut rentrer chez nous", s'agace-telle. Le ton est le même pour deux vendeuses, qui ont déjà vécu cette situation en 2010. "Ça n’aurait pas dû se reproduire, répètent-t-elles. On aurait souhaité être prévenues un peu plus tôt. Alors qu’à 18 heures, on a constaté qu’on était bloquées dans le centre. L’horreur, quoi."
Au total, 14 centres d’accueil ont été ouverts la nuit dernière par la préfecture des Yvelines.
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