La récente vague de chaleur en France n'est "pas comparable" à 2003, sauf dans le Sud-Ouest
A Toulouse et Bordeaux notamment, les températures maximales ont été en moyenne de un à deux degrés plus élevées qu'en 2003.
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Un premier bilan de Météo-France sur la séquence étouffante vécue dans l'Hexagone. La vague de chaleur qui a sévi en France, du 8 au 18 août, n'est à l'échelle du pays "comparable ni en intensité ni en sévérité à la canicule historique d'août 2003", sauf dans le Sud-Ouest, a annoncé l'agence météorologique, mercredi 20 août. Ce dernier épisode caniculaire en date constitue "la seconde vague de chaleur la plus longue pour un mois d'août après la canicule d'août 2003 qui avait duré seize jours", a également précisé le prévisionniste national.
Localement, dans certaines villes, les températures maximales ont quand même été en moyenne de un à deux degrés plus élevées qu'en 2003. Météo-France donne les exemples de Carcassonne, Cognac, Toulouse et Bordeaux. Alors qu'à Strasbourg et Paris, elles ont été de trois à quatre degrés plus fraîches.
Le seuil des 40°C a également été franchi à plusieurs reprises dans le sud du pays, "parfois deux jours consécutifs" comme à Toulouse, à Argentat, ou encore Agen. Sur le réseau des 120 stations de Météo-France, les 40°C ont été atteints ou dépassés à 32 reprises en août par 20 stations. En 2003, il l'avait été à 87 reprises par 28 stations. Les nuits tropicales, où la température n'est pas redescendue sous les 20°C, se sont aussi multipliées, notamment à Nice, Sète ou Perpignan, où elles se sont enchainées pendant 11 jours, soit durant la totalité de cet épisode caniculaire.
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