Canicule : la tentation des climatiseurs

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Article rédigé par France 2 - B. Briffaut, V. Chatelier, G. de Florival, J. Boulesteix, A. Guiraud, J. -F. Lons, C. Marion, J. Fantauzzo - Édité par l'agence 6Médias
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Les ventes de climatiseurs explosent. De nombreux Français sautent le pas, malgré un coût conséquent et l’impact sur l’environnement. Les installateurs sont débordés.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour le regarder en intégralité.

Viviane Gros s’est décidée l’an dernier à installer un climatiseur. Avec 36 degrés à l’intérieur de son appartement, l’habitante de Béziers (Hérault) souffrait trop de la chaleur. Depuis la première vague de chaleur en juin, Jérôme François, gérant de l’entreprise Jean et Barthes et un installateur, est de plus en plus sollicité pour de nouvelles installations. "On voit ce phénomène depuis 2-3 ans maintenant. Dès qu’il y a de fortes températures, on a le téléphone qui sonne", remarque-t-il.

Les ventilateurs ont la cote

Dans les magasins, les clients cherchent aussi des solutions pour rafraîchir leur logement. Le coût d’un climatiseur mobile varie de 300 à 1 000 euros. Mais pour Yasmine, c’est trop contraignant d’en installer un chez elle. "Je ne peux pas mettre de climatiseur puisqu’il faut une sortie spéciale. J’essaie de trouver un bon compromis entre ventilateurs brumisateurs et ventilateurs simples", explique-t-elle. Les ventilateurs sont aussi moins chers, 100 euros maximum. "Ce qui marche aujourd’hui particulièrement bien, c’est le ventilateur. Évidemment, c’est beaucoup plus simple à installer dans sa pièce. On le branche, ça fonctionne. Ça va apporter quand même un vrai courant d’air dans la pièce, ce qui va rendre les températures beaucoup plus supportables, à l’instar d’une climatisation qui va demander une installation un petit peu plus imposante", détaille Franck Voccia, directeur de magasin.

Aujourd’hui, plus d’un foyer sur quatre est équipé de climatiseurs, responsables d’environ 1 % des émissions de gaz à effet de serre. En rejetant l’air chaud à l’extérieur, la climatisation augmenterait les températures de 2 degrés dans les grandes villes.

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