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Canicule : la Fédération des acteurs de la solidarité appelle le gouvernement à "une action immédiate" pour protéger les sans-abri

Publié le 27/07/2023 10:44

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franceinfo

Radio France

En France, 6 000 personnes, dont un tiers sont des enfants, vivent à la rue actuellement et subissent les conséquences des fortes chaleurs.

Pascal Brice, président de la Fédération des acteurs de la solidarité, qui regroupe 870 associations de lutte contre la pauvreté, a appelé jeudi 27 juillet sur franceinfo le gouvernement à lancer "une action immédiate" pour protéger les sans-abri des canicules. "Les personnes à la rue sont pratiquement autant en danger que lors des grands froids", a-t-il souligné. C'est pourquoi la Fédération réclame un hébergement pour toutes les personnes sans toit.

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6 000 personnes dont 2 000 enfants qui vivent dans la rue sont confrontés aux canicules récurrentes l'été : "Ces personnes ne sont pas protégées comme elles devraient l'être", regrette Pascal Brice alors que "le gouvernement ferme des places d'hébergement d'urgence un peu partout dans le pays et réduit les moyens d'intervention des associations", dit-il. "C'est une alerte que nous lançons pour une action immédiate", a-t-il expliqué.

De lourdes répercussions pour les personnes à la rue

Les effets des canicules sur les sans-abri sont multiples : "Ce sont à la fois des problèmes dermatologiques, des problèmes de brûlures, des problèmes de déshydratation. Des problèmes aussi d'intoxications alimentaires, parce qu'il "est encore plus difficile de préserver un tout petit peu de nourriture avec de grandes chaleurs", a-t-il détaillé. Mais c'est aussi "des problèmes d'accès à l'eau, à la fois pour boire et pour se laver" et de recherche de "lieux de fraîcheur".

"On voit bien que les conséquences sont extrêmement lourdes pour ces personnes, notamment pour des femmes enceintes et pour des enfants", a-t-il indiqué. Il y a aujourd'hui à peu près 195 000 places d'hébergement d'urgence en France : "Ce qui est un effort tout à fait important", a-t-il convenu, mais "il faut aujourd'hui 10 000 places supplémentaires".