Canicule : des régions bientôt inhabitables ?

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Article rédigé par franceinfo - M. Martel, Y. Deleyrat
France Télévisions

Les fortes chaleurs qui s'observent partout dans le monde année après année pourraient à terme rendre certaines zones invivables.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité

Elles arrivent de plus en plus tôt et s'intensifient au fil des ans. Les vagues de chaleur pourraient, selon l'ONU, rendre certaines régions du monde invivables d'ici 2050.
Ces zones, lorsqu'elles vont avoir des températures et des humidités extrêmes, donc des températures de l'ordre de 40 degrés et des humidités qui vont avoisiner 100 %.En 2100, 50 à 75 % de la population mondiale seraient concernées.

Des conditions dangereuses pour la santé à long terme."On peut transitoirement supporter des températures extérieures supérieures à 40 °C par exemple, mais ensuite on va dépenser beaucoup d'énergie et beaucoup d'eau. À partir de 50 °C, on sait que cela devient extrêmement difficile pour l'organisme, donc on ne peut pas supporter des températures extrêmes sur une durée prolongée," indique Damien Mascret, médecin et journaliste santé pour France Télévision.

Deux régions d'ores et déjà inhabitables

Les habitants du Sahel y seront confrontés si la terre continue de se réchauffer au rythme actuel pour atteindre plus de 2 degrés en 2050. Deux régions du monde, aux Émirats Arabes Unis et au Pakistan, sont d'ores et déjà considérées comme inhabitables. En France, si le scénario ne s'aggrave pas, toutes les régions resteront habitables dans 25 ans. Mais vivre sur la Côte d'Azur ou dans les grandes villes pourrait ne plus faire rêver.

["On peut imaginer des mouvements de population vers les régions qui resteraient plus fraîches. On pense évidemment à la Bretagne, même si bien entendu la température va augmenter dans ces régions-là aussi, il restera un différentiel de température, particulièrement avec les températures des grandes villes." souligne François Gémène, politologue.
Peut-être une revanche pour des régions plus fraîches et moins prisées comme la Normandie ou les Hauts-de-France.

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