Canicule : à Toulouse, la chaleur ne lâche pas la nuit

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min - vidéo : 2min
Article rédigé par France 2 - E. Quéno, F. Guinle, A. Didier - Édité par l'agence 6Médias
France Télévisions

De nouveaux records de chaleur ont été battus mercredi 13 août. Cinq départements restent en vigilance rouge. À Toulouse, les températures ne redescendent pas la nuit, rendant le sommeil très difficile.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour le regarder en intégralité.

Sur les quais de la Garonne, pas un souffle d'air. Il est 23 heures mardi 12 août, au thermomètre 31 degrés. Trois amis cherchent un peu de fraîcheur près de l'eau. "On a un appartement qui n'est pas très bien isolé, on va dire", témoigne une première Toulousaine quand la seconde complète : "Même quand on ouvre, il n'y a pas d'air. C'est irrespirable".

Irrespirable aussi dans la supérette de nuit de Sifeddine. Sous son comptoir, des stocks d'eau, les clients défilent. "Il n'y a que de l'eau, on ne vend plus de boissons. Même la bière, on ne vend plus", en rigole le gérant.

Une température toujours très haute la nuit

Une nuit tropicale sans les palmiers. Éreintant pour les adultes, encore plus pour les enfants. Malgré l'heure tardive, ce père de famille a emmené tout le monde au parc. "En général, la petite dort déjà, mais avec la chaleur qu'il fait, ce n'est pas possible. On préfère retarder, dormir vers minuit, une heure du matin, comme ça au moins ils (les enfants) font des nuits complètes", explique Omar Okba, père de famille.

Mais à minuit dehors, toujours 31 degrés. La même température qu'au coucher du soleil dans cet appartement du centre-ville. Alors Mathieu Cavaro bricole. Chacun son ventilateur et sa pièce pour dormir, mais dans une construction ancienne avec un volet métallique intérieur, rien n'y fera. "Déjà c'est chaud là, une surface métallique sombre et brûlante qui va surchauffer la pièce", témoigne le vacancier.

Être proche des nourrissons

Mais même dans les maisons neuves, les familles souffrent. Robin est né voici deux mois et six jours exactement. "On vit là en noir. On a ouvert les volets il y a à peine une heure", explique Robin le père. "Le bébé pleure beaucoup la nuit, se réveille toutes les heures", affirme la mère préoccupée par son enfant.

Se coucher en douceur, sans trop d'espoir de passer une nuit meilleure. Il faudra attendre sept heures du matin pour qu'enfin la température descende à 25 degrés. Mercredi soir, Toulouse s'apprête à vivre une nouvelle nuit étouffante.

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.