Brevet reporté : une "sage" décision, pour la secrétaire nationale du syndicat d'enseignants SE-UNSA
Sur franceinfo, Claire Krepper s'est réjouie de la décision du ministre de l'Éducation nationale.
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"Ça me paraît sage effectivement de reporter l'examen", a salué lundi 24 juin sur franceinfo Claire Krepper, secrétaire nationale du syndicat d’enseignants SE-UNSA, après la décision du ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer, de reporter les épreuves du brevet en raison de la canicule. Initialement prévues les 27 et 28 juin, elles auront finalement lieu lundi 1er et 2 juillet.
franceinfo : Le ministre a fait le bon choix d'après vous ?
Claire Krepper : Ça me paraît sage, effectivement, de reporter l'examen. Il fallait faire quelque chose, on ne pouvait guère envisager que nos élèves composent avec une canicule aussi marquée. Ça devient très vite invivable, en particulier pour un examen. Certes, il va y avoir des conséquences, mais quel que soit le choix fait, il y aurait eu de toute façon une désorganisation. À nous désormais de relever le défi de la réorganisation pour que ça se passe au mieux possible. La semaine prochaine sera une semaine complètement réorganisée : d'habitude, les enseignants en profitent pour préparer la rentrée suivante. Il faudra donc trouver ces espaces de préparation. Il faudra aussi organiser les corrections, les jurys d'examen, pour publier les résultats dans les délais. Il y a beaucoup de choses à réorganiser dans l'urgence.
Vous qui êtes habituée à être dans les classes, cette canicule est-elle vraiment insupportable ?
La situation dépend des établissements, mais globalement, les classes sont très vitrées et rarement bien isolées, donc on "profite" de la chaleur au maximum. Les salles rafraîchies, ça n'existe pas dans les établissements scolaires. Après, nous aurions aimé que le ministre soit beaucoup plus clair sur les fermetures de classe et arrête une procédure, par exemple : "à partir de telle température dans une salle de classe ou un établissement, on envisage la fermeture". Jean-Michel Blanquer laisse toute décision au niveau local, ça manque de prise de responsabilité au niveau national.
Comment pourrait donc se passer la procédure pour d'éventuelles fermetures de classes ?
Les chefs d'établissements et les directeurs d'écoles formuleront des demandes de fermetures, qui remonteront ensuite la chaîne hiérarchique, en relation également avec la préfecture. Les mairies seront également impliquées, en ce qui concerne les écoles primaires. À l'heure actuelle, nous n'avons pas encore eu d'appels pour nous demander d'intervenir pour fermer une classe.
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