Tempête Benjamin : 18 départements placés en vigilance orange
Le vent soufflera très fort sur une grande partie du pays, dans la nuit du 22 au 23 octobre. La tempête Benjamin s'annonce violente, avec 18 départements en vigilance orange. Des rafales jusqu'à 150 km/h sont attendues.
Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.
Le ciel menaçant dans la soirée du mardi 22 octobre, la houle se lève et les vents frôlent déjà les 100 km/h sur la pointe bretonne. La tempête Benjamin touche les côtes. À Étretat (Seine-Maritime), pour affronter les 110 km/h de vent attendus et le risque de submersion, la ville se fortifie. Des batardeaux ont été installés sur la digue et devant certaines maisons. Une famille est en première ligne. "Quand les vagues passent par-dessus là et arrêtent ici, ça va direct dans la cave. Et s'il y en a une ou deux, ça va. Si c'est dix, ce n'est pas très beau pour la maison", explique André Mouchet, un résident.
La tempête Benjamin menace la Manche et toute la façade Atlantique. 18 départements sont en vigilance orange, comme la Gironde. Au Cap-Ferret, des rafales à 130 km/h sont prévues. Les marins guettent l'arrivée des vents. Ce plaisancier préfère rentrer son bateau au port : "Il vaut mieux prévenir que guérir, donc on ne sait pas trop demain. 130 km/h, effectivement, oui, je mets à l'abri, oui."
Les bateaux en première ligne
Ranger les bateaux et le mobilier, pour ne rien laisser à la force dévastatrice du vent. "Quand il y a des rafales de vent, ça fait vraiment du dégât. Il n'y a aucun vis-à-vis, donc on est en première ligne, on prend très cher quand il y a des tempêtes. Juin dernier, on n'avait pas été prévenus, il y en a certains qu'on n'avait pas rangés, et on a eu 5 000 euros de dégâts, tout était bon", raconte un restaurateur.
En Charente-Maritime aussi, les rafales dépasseront les 120 km/h. Dans la soirée de mardi sur le port de Royan, les marins connaissent le danger. "Le risque, c'est que le bateau se décroche, le risque ultime. Vous imaginez bien que ça fait comme les autos tamponneuses. Quand j'aurai fini, j'irai m'occuper du bateau des voisins", confie Arnaud Dumortier. Un gérant a quelques heures pour mettre sa dizaine de jet-skis à l'abri : "C'est un peu la course pour tout ranger." En Charente-Maritime, les autorités recommandent déjà d'éviter tout déplacement mercredi.
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