Sécheresse : 86 départements placés en alerte avec des restrictions sur l'usage de l'eau
Les différents épisodes caniculaires de ces dernières semaines combinés au manque de précipitations sur tout le pays depuis le début de l'année provoquent une sécheresse qui s'installe.
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Coup de chaud. Après la canicule et les incendies, une large partie du territoire français subit la sécheresse. Quelque 86 départements sont placés en état d'alerte et font l'objet de restrictions sur l'utilisation de l'eau au dimanche 24 juillet, selon le site officiel Propluvia. Selon la carte disponible sur le site, seuls quelques départements sont épargnés par cet épisode de sécheresse. Les régions Centre-Val de Loire et Pays de la Loire semblent être les plus touchées et sont en rouge.
L'est du pays est également touché puisque l'Isère a placé plusieurs territoires dans ses massifs montagneux au niveau "crise" et mis en place de nouvelles mesures d'économie d'eau. La préfecture de la Drôme voisine a décidé depuis la mi-juillet de placer tout le département en niveau "crise sécheresse", à l'exception de quelques territoires jugés moins dégradés et qui demeurent en alerte renforcée.
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Quatre niveaux d'alerte
Le site Propluvia donne quatre niveaux d'alerte, qui vont de l'état de vigilance à l'état de crise. Une grande partie de la France se trouve actuellement en jaune et orange, soit alerte et alerte renforcée, c'est-à-dire que l'usage de l'eau y est attentivement contrôlé. Le site explique ainsi que les départements en alerte (jaune) nécessitent une réduction des prélèvements à des fins agricoles inférieure à 50% et une interdiction à certaines heures d'arroser les jardins, espaces verts, golfs ou encore de laver sa voiture.
Dans les départements en alerte renforcée (orange), une diminution des prélèvements à des fins agricoles supérieure ou égale à 50% est attendue, ainsi qu'une limitation plus forte des prélèvements pour l'arrosage des jardins, espaces verts, golfs, et lavage des voitures. Il y a enfin l'état de crise, qui est activé dans une quinzaine de zones actuellement et exige un arrêt des prélèvements d'eau non-prioritaires, y compris à des fins agricoles. Seuls les prélèvements permettant d'assurer l'exercice des usages prioritaires comme la santé ou l'eau potable sont autorisés.
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