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La situation des nappes phréatiques en France est "satisfaisante sur une grande partie du territoire", sauf dans le Languedoc, le Roussillon et en Corse

Cette amélioration de la situation est due aux importantes précipitations du mois de mars. Toutefois, la pluie n'est pas tombée de manière uniforme sur le territoire français, invitant à la vigilance dans certaines zones du sud du pays.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 16/04/2024 17:31 Mis à jour le 16/04/2024 17:37

Temps de lecture : 1min

Une voiture traverse une route inondée à Joué-sur-Erdre (Loire-Atlantique), le 2 janvier 2024. (ESTELLE RUIZ / HANS LUCAS / AFP)

La situation des nappes phréatiques françaises est "globalement satisfaisante", grâce notamment aux pluies importantes du mois de mars, affirme le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) dans son bulletin mensuel publié mardi 16 avril. Toutefois, les précipitations ne sont pas uniformément tombées sur le pays. "La situation devra être particulièrement surveillée sur les nappes du littoral du Languedoc, du Roussillon et de Corse", prévient le BRGM.

💧 État des nappes d’eau souterraine au 1er avril 2024

Que retenir ?
🔸 64% des niveaux sont en hausse (57% en février)
🔸 27% des niveaux sont sous les normales mensuelles (36% le mois dernier et 75% en 2023)
🔸 La recharge est excédentaire sur la quasi-totalité du territoire pic.twitter.com/zEAlM8QKC9
— BRGM (@BRGM_fr) April 16, 2024

"En mars, la situation s'améliore de nouveau par rapport au mois précédent. L'état des nappes est généralement satisfaisant : 27% des points d'observation sont sous les normales mensuelles, 15% sont comparables et 58% sont au-dessus (respectivement 36%, 18% et 46% en février)", résume le BRGM. La situation apparaît ainsi beaucoup plus favorable qu'en mars 2023, où 75% des niveaux étaient sous les normales. "Seules les nappes de l’ouest du pourtour méditerranéen (ouest Hérault, Aude et Pyrénées-Orientales) conservent des niveaux plus bas qu’en mars 2023", précise le bureau.

Dans le Roussillon (qui correspond au département des Pyrénées-Orientales), "on est vraiment sur des records de bas", s'inquiète Violaine Bault, hydrogéologue au BRGM. "Il y a certains points qui sont en baisse constante depuis mai 2022 : cela fait deux ans qu'ils ne font que baisser", souligne-t-elle.