Orages dans le Sud-Est : comment expliquer l'intensité de ces intempéries ?

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 1min
Article rédigé par France 2 - J. Wild, Y. Junqua, C. Cormery, @RévélateursFTV, J. Cordier. Édité par l'agence 6Medias
France Télévisions

Les orages qui ont frappé le Sud-Est dimanche soir et réaparaissent lundi 1er septembre sont d'une rare intensité. Par endroits dans le Gard, il est tombé l'équivalent de deux mois de précipitations. Comment expliquer ce phénomène ?

Le ciel de Saint-Chaptes, dans le Gard, déchiré par la foudre. Dans la nuit du dimanche 31 août au lundi 1er septembre, des éclairs quasi-continus ont illuminé les habitations. La puissance des orages a laissé les témoins stupéfaits, comme on peut le voir sur les images impressionnantes capturées hier soir. L'auteur d'une vidéo montrant un éclair ne se situait qu'à quelques dizaines de mètres de l'impact.

Cette nuit, les intempéries ont traversé tout le département. Par endroits dans le Gard, il est tombé en une heure seulement l'équivalent de deux mois de précipitations. Les départements voisins n'ont pas été épargnés par ce front orageux. Dans l'Aude, le vent était si puissant qu'il a charrié la pluie, et plié les arbres, dans l'Hérault.

Des orages "nés d'ouragans"

"Ces orages ne sont pas ordinaires, ils sont nés d'anciens ouragans, Erin, puis Fernand, nés au niveau des tropiques. À cet endroit-là, beaucoup d'eau va s'évaporer, être transportée au-dessus de l'Atlantique, et au moment où elle arrive sur l'Hexagone, avec la différence de température, elle va tomber. Et comme ces orages sont très peu mobiles, beaucoup d'eau tombe au même endroit", explique Sébastien Thomas, journaliste et présentateur du Journal météo climat.

Les orages devraient se réactiver ce lundi après-midi, des Bouches-du-Rhône, au sud des Alpes.

Retrouvez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.

Consultez la météo avec franceinfo

Les prévisions météo en direct pour votre ville et toute la France.

voir

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.