: Vidéo Inondations en Bretagne : pour les sinistrés, les démarches auprès des assurances s'ajoutent au poids du nettoyage
Le ministre de l'Intérieur a confirmé samedi 1er février l'accélération de la reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle. Pour les sinistrés, la question de l'indemnisation des assurances est au cœur des préoccupations.
À Rieux (Morbihan), après les dégâts liés aux crues, vient l'heure du constat. Fabien Maheas, qui revient dans son restaurant pour la première fois depuis le sinistre, dimanche 2 février, constate que tout a été inondé. Les pertes sont estimées à plus de 30 000 euros. Ses pensées se tournent rapidement vers les possibilités d'indemnisation : "Dans l'idéal, il faudrait 4 000 à 5 000 euros. (...) Je commence à me dire qu'on n'aura rien."
Le restaurateur attend le retour des assurances, et déplore le poids des démarches, qui s'ajoute à celui du nettoyage. "Quand on me fait prendre chaque bac à glace en photo à côté du journal du jour pour prouver que je ne suis pas en train d'arnaquer l'assurance, (...) il faut arrêter", souffle-t-il. "Il suffit d'ouvrir la porte et de constater, on n'a rien à cacher."
Des délais qui se heurtent à l'urgence du nettoyage
À Guipry-Messac (Ille-et-Vilaine), Janick Olivier a vu son garage inondé. Elle a pu joindre son assurance rapidement, mais ce n'est pas le cas pour les autres sinistrés du quartier. "Certains de mes voisins ont des demandes de leur assurance d'attendre le passage d'un expert, et parfois il faut attendre plusieurs jours", explique-t-elle. Un délai qui retarde le nettoyage. "Rester dans la boue pendant plusieurs jours, ce n'est pas possible. Si on veut retrouver le moral, il faut nettoyer le plus vite possible."
Retrouvez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus
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