Mayotte : "L’urgence, c'est de la trésorerie pour les plus petites et moyennes entreprises", selon le Medef local
La présidente mahoraise du Medef rapporte, mercredi, l'inquiétude du monde économique de Mayotte qui a "l'impression" de "ne pas être pris en considération".
"L’urgence, c'est de la trésorerie pour les plus petites et moyennes entreprises", réclame, mercredi 8 janvier, sur franceinfo Carla Baltus du Medef à Mayotte moins d’un mois après le passage du cyclone Chido qui a dévasté l’archipel. Le projet de loi d'urgence pour la reconstruction de Mayotte a été présenté, mercredi, en Conseil des ministres.
La présidente mahoraise du Medef regrette que le ministre de l'Outre-mer Manuel Valls n'ait pas réuni le monde économique de Mayotte lors de son passage sur l’archipel : "Nous trouvons assez inadmissible" et "cela provoque de l'inquiétude parmi le monde économique de Mayotte, qui a l'impression qu'on n'est pas pris en considération. Nous souhaitons être vraiment, fortement, les acteurs de cette reconstruction", explique-t-elle.
"Ce sont les actes avant les promesses qui font foi"
Le Premier ministre François Bayrou avait promis d’impliquer tous les Mahorais dans la reconstruction de Mayotte : "Ce sont les actes avant les promesses qui font foi. C’est malheureux. Je ne veux pas être dans la polémique, j’espère que ce sera vite rattrapé et qu'on aura des instances où on pourra s'exprimer et aussi apporter notre connaissance de notre territoire", explique Carla Baltus.
En attendant, cette loi d’urgence ne répond pas aux attentes du monde de l’entreprise, selon elle. "Ce que nous attendons, c'était de la trésorerie, notamment le Fonds de solidarité, parce que beaucoup d'entrepreneurs ont tout perdu et ont besoin d'un coup de pouce. C'est l'urgence. On est bientôt à un mois du cyclone et on n’a pas un euro d’aide", dit-elle.
Pour relancer l'économie mahoraise, les cotisations sociales seront suspendues pour les employeurs et travailleurs indépendants jusqu’au 31 mars. Carla Baltus réclame une "suspension" des cotisations sociales. "On ne pourra pas payer quelque chose qu'on n'arrive pas à payer aujourd'hui avec du chiffre d'affaires qui n'existe plus", explique-t-elle.
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