Cyclone Chido à Mayotte : Elisabeth Borne reconnaît une "erreur" après avoir tourné le dos à deux enseignants

La nouvelle ministre de l'Education nationale, critiquée pour cette séquence en marge d'une visite gouvernementale, affirme qu'elle rejoignait d'autres enseignants.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 06/01/2025 09:17

Temps de lecture : 1min

La ministre de l'Education, Elisabeth Borne (à droite) avec le Premier ministre, François Bayrou, lors d'une visite à Mayotte le 30 décembre 2024. (MICHAEL BUNEL / LE PICTORIUM / MAXPPP)

La séquence avait fait réagir sur les réseaux sociaux. Elisabeth Borne a réagi, dimanche 5 janvier sur BFMTV, aux critiques sur une vidéo la montrant tourner le dos à deux enseignants qui l'interpellaient sur les difficultés d'accès à l'aide de l'Etat à Mayotte, lors d'une visite fin décembre après le passage du cyclone Chido. La nouvelle ministre de l'Education nationale a réfuté tout "manque d'empathie" avec les sinistrés, mais a reconnu une "erreur".

💬"Je quitte cette séquence, parce que je suis attendue et je suis en retard"

Élisabeth Borne répond à la polémique suscitée par son échange avec des enseignants à Mayotte pic.twitter.com/Sy2fSaylF3
— BFMTV (@BFMTV) January 5, 2025

"J'ai un regret : je ne leur ai pas expliqué que je devais m'en aller parce que j'avais des collègues à eux (...) qui m'attendaient, a-t-elle affirmé. C'est une erreur de ne pas leur dire au revoir."

La rentrée à Mayotte "au cas par cas"

Lors de ce déplacement, elle avait confirmé la date du 13 janvier pour la rentrée scolaire à Mayotte. Ce retour en classe se fera toutefois selon "la situation de chaque établissement", a-t-elle précisé sur BFMTV. "Je l'ai dit très clairement, à la fois aux responsables d'établissement et aux organisations syndicales : évidemment, on va adapter la rentrée au cas par cas, en tenant compte de la situation de chaque établissement."

Face à une "situation très tendue" et "la nécessité d'organiser des rotations dans les écoles qui ne peuvent pas accueillir l'ensemble des élèves, notamment dans le premier degré", l'ancienne Première ministre a dit espérer "pouvoir disposer de 70% des classes" et vouloir "voir comment on peut déployer des capacités supplémentaires".