En Isère, les médecins de montagne se préparent à sauver les victimes d'avalanche
C'est un exercice que les médecins spécialisés dans les secours en montagne font une fois par an. Une simulation pour prioriser les blessés pris dans une avalanche et établir le bon diagnostic. En France, chaque année, une trentaine de personnes périssent sous les avalanches. #IlsOntLaSolution
Les secours sont sur les dents. Huit avalanches se sont déclenchées dans les Alpes. Une équipe de médecins part immédiatement en intervention. Il n'y a pas de temps à perdre. Plusieurs skieurs sont ensevelis sous la neige. Ce scénario catastrophe pourrait bien se produire d'autant plus que d'importantes chutes de neige ont eu lieu ces derniers jours. En 24 heures, plus d'un mètre de neige est tombé dans les Hautes-Alpes.
En réalité, ce n'est qu'un exercice grandeur nature destiné aux médecins secouristes en montagne. Et même si les victimes sont représentées par des panneaux, cet entraînement met néanmoins toute l'équipe sous pression. "On est dans le jeu et il faut vraiment qu'on prenne en charge les patients comme si c'était des vrais. On essaye de respecter toute la charge mentale que cela procure", explique Batistin Martinon, médecin secours en montagne.
Le risque d'hypothermie
Cette simulation d'avalanche en condition réelle est organisée chaque année. Un exercice sous pression mais indispensable pour préparer les médecins à faire le bon diagnostic et prioriser les soins. Ils ont une heure maximum pour identifier une victime en état d'hypothermie qui peut être sauvée. Car une hypothermie amenant la température corporelle d'une personne à un niveau trop bas, sans prise en charge rapide, peut s'avérer fatale. Elle est considérée comme modérée entre 32 et 35°C, grave entre 28 et 32°C et majeure en deçà de 28°C. "La difficulté sur le terrain de la montagne, c'est l'hypothermie et parfois certains patients qui se sont retrouvés en état de mort apparente ont encore des chances de survie, ce sont ces victimes là qu'on essaye d'identifier", explique Marc Blancher, le responsable du service des urgences au CHU de Grenoble Alpes.
C'est une cellule de crise qui se charge de coordonner les secours. Car les transmissions d'informations par radio doivent être précises et rapides entre les urgentistes, les médecins et l'hélicoptère qui doit être dépêché sur place pour évacuer les blessés le plus rapidement possible. Cette simulation est un succès selon Enora Pierre, médecin urgentiste : "On est extrêmement sollicités via les radios donc le niveau de stress est comme dans la vraie vie".
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