Manche : l'EPR de Flamanville sera bien mis en route en 2024, selon la direction
Alain Morvan, le directeur du site, précise qu'après une "montée en puissance", le réseau français sera connecté cet été.
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L’EPR de Flamanville (Manche) sera bien mis en service en 2024 comme l’a affirmé la Premier ministre Gabriel Attal mardi dernier, a confirmé mercredi 31 janvier la direction du site à France Bleu Cotentin. "Cette année, l'EPR de Flamanville sera opérationnel", a affirmé mardi le Premier ministre Gabriel Attal devant l'Assemblée nationale, lors de sa déclaration de politique générale. L’information a ensuite été confirmée par la direction du site mercredi soir à l'occasion de ses vœux aux élus manchois.
Elle a ainsi dévoilé le calendrier de mise en service en trois grandes étapes : après un chargement du combustible nucléaire en mars, le réacteur atteindra en principe un quart de ses capacités de production à l'été et sa pleine puissance à la fin de l'année 2024. "Le chargement du combustible, on fait le nécessaire pour qu'il soit fait (...) au mois de mars, précise Alain Morvan, le directeur du site. Puis, nous allons avoir une montée en puissance progressive, jusqu'à 25% à l'été. À ce moment-là, nous connectons l'installation sur le réseau français.
"Notre objectif est d'arriver à 100% de puissance nucléaire à la fin de l'année 2024."
Alain Morvan, directeur de l'EPR Flamanvilleà franceinfo
Le projet a été lancé il y a 20 ans. L'EPR de Flamanville sera le réacteur nucléaire français le plus puissant, capable de produire 1 600 mégawatts, de quoi alimenter deux millions de foyers en électricité, rappelle France Bleu Cotentin. Mais le calendrier pourrait être bousculé par les contrôles de sûreté. La direction du site reste en effet prudente sur le bon déroulé de chaque étape. Elles seront soumises à de nombreux contrôles, notamment de la part de l'autorité de sureté nucléaire.
Contrôle technique pour les réacteurs 1 et 2, presque quadras
Conséquences de la fin de la construction du site de Flamanville : des emplois vont disparaître. "Chaque jour, nous avons encore 2 000, 2 200 personnes qui viennent sur le site, mais "la décroissance des effectifs a déjà commencé", confirme Alain Morvan à France Bleu Cotentin. "Un certain nombre d'entreprises travaillent avec d'autres régions. Bien évidemment, nous avons toute une organisation pour le personnel local, pour accompagner les personnes qui doivent être redéployées. On les aidera à se reconvertir".
En revanche, sur les réacteurs de Flamanville 1 et 2, vieux de presque quarante ans, il y aura toujours besoin de main d’œuvre car ils vont être arrêtés pour 230 jours de maintenance, rappelle France Bleu Cotentin. Ils doivent passer le contrôle technique. 1 700 salariés interviendront alors que les deux sites comptent actuellement 800 professionnels.
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