L'annulation du décret de fermeture de Fessenheim "sanctionne la gestion calamiteuse du gouvernement", selon le maire de la commune
Claude Brender, maire de Fessenheim, évoque sa satisfaction sur franceinfo alors que le décret de fermeture des centrales nucléaires de sa commune, pris en avril 2017, a été annulé jeudi par le conseil d’Etat.
/2023/07/07/64a7df4c5fe71_placeholder-36b69ec8.png)
/2018/10/26/php89V3WR.jpg)
Le décret de fermeture de Fessenheim d'avril 2017 a été annulé jeudi par le conseil d’Etat."Nous sommes plutôt content, parce que cette annulation sanctionne la gestion calamiteuse du gouvernement du dossier Fessenheim et le manque de respect par rapport aux collectivités locales", a réagi sur franceinfo ce vendredi Claude Brender, maire de Fessenheim.
"Un camouflet pour Mme Royal"
"Cette annulation est un camouflet pour Mme Royal [qui était alors ministre de l'Environnement et de l'Énergie] qui avait sorti son décret pour faire le buzz médiatique. On voit bien que tout ministre qu'elle est, elle ne peut pas faire n'importe quoi." François de Rugy, le ministre de la Transition écologique, a confirmé que la centrale allait tout de même cesser son activité. "Sur le fond ça ne change plus grand-chose", admet Claude Brender. "Sur la forme, elle va fermer, donc si Flamanville ne démarre pas avant 2022, on peut imaginer que le réacteur numéro deux pourra aller jusqu'au bout de son autorisation décennale, c'est-à-dire août 2022."
"On risque de perdre 300 à 400 habitants"
Claude Brender met en garde le gouvernement. "Vous ne pouvez pas faire n'importe quoi avec les collectivités locales. On n'est pas prêts d'avaler tout et n'importe quoi. Les relations doivent être basées sur un respect mutuel et sur un respect de ces territoires qui ont été pionniers sur l'acceptation du nucléaire en France et qui ne doivent pas être les laissés pour compte de la transition électrique." La fermeture de Fessenheim va entraîner la perte de "2 000 emplois, 1 000 directs et 1 000 indirect" pour une ville qui compte 2 400 habitants. "On risque de perdre 300 à 400 habitants." Pour Claude Brender, "C'est la double peine. D'un côté on ne touche plus ce qu'on percevait mais on nous fait payer autant."
À regarder
-
Vol des bijoux au Louvre : sept minutes pour un casse spectaculaire
-
Au cœur de la traque des migrants
-
Mouvement "No Kings" aux États-Unis : sept millions d'Américains sont descendus dans les rues contre Donald Trump
-
Allocations familiales : vers un coup de rabot ?
-
Un braquage a eu lieu au Louvre dimanche matin à l'ouverture
-
Avions : quand des batteries prennent feu
-
Affaire Epstein : le prince Andrew renonce à son titre royal
-
Grandir à tout prix
-
Cédric Jubillar : 30 ans de prison pour meurtre
-
Mal de dos : comment le soigner
-
Faire des têtes au foot, c'est stylé, mais...
-
En Chine, le plus haut pont du monde est devenu une attraction touristique
-
Quand t’es collé en forêt
-
À Marseille, la Bonne Mère retrouve sa couronne
-
Meurtre de Lola : ce qu’il s’est passé
-
Chili : un miracle dans le désert
-
Faux diplômes : tricher pour se faire embaucher
-
Vignes : des algues pour remplacer les pesticides
-
Du Maroc au Népal, en passant par Madagascar, la génération Z structure ses luttes sur Discord
-
À Londres, le café c'est dans les toilettes
-
De la propagande russe dans nos infos locales
-
Ordures ménagères : une taxe toujours plus chère
-
Temu, Shein... ça va coûter plus cher ?
-
C'est très compliqué dès qu'on parle de la France
-
Départ anticipé d’E. Macron : “La seule décision digne qui permet d’éviter 18 mois de crise”
-
Donald Trump : le Venezuela dans sa ligne de mire
-
Hommage à Samuel Paty : des minutes de silence "inutiles" pour sa sœur.
-
Avion low cost : payer pour incliner son siège
-
Otages français en Iran : l'appel de détresse de leurs familles
-
Cédric Jubillar : ses défenseurs passent à l'attaque
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter