Baisse du prix du baril de pétrole : le président d’Ufip Énergies et Mobilités prévoit une baisse des prix à la pompe de 5 à 6 centimes d'euros cette semaine
D'après Olivier Gantois, le prix du baril de brut est passé de 74 dollars à 63 dollars en une semaine.
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Le président d’Ufip Énergies et Mobilités prévoit une baisse des prix à la pompe de 5 à 6 centimes d'euros cette semaine, consécutive à la baisse du prix du baril de pétrole dans un contexte de tensions mondiales autour des hausses des prix de douanes annoncés par Donald Trump, avance lundi 7 avril, sur franceinfo, son président Olivier Gantois et porte-parole des pétroliers en France.
Hausse des droits de douane et crainte des marchés
"C'est une baisse d'une ampleur qu'on n'avait pas connue depuis celle qu'on avait eue au moment des confinements du Covid en 2020. Le prix du baril de brut, qui est un prix mondial, est passé de 74 dollars en début de semaine dernière à 63 dollars le baril", ce lundi à la mi-journée. Selon lui, cette baisse est consécutive "à l'annonce de la part de l'administration américaine de la hausse des droits de douane et à la crainte des marchés pétroliers que cette hausse ait un impact sur l'activité économique mondiale". Ce ralentissement craint de l'activité mondiale pourrait entraîner, selon Olivier Gantois, un ralentissement de la demande pétrolière. "Cet enchaînement de conséquences possibles est pris en compte par les marchés, qui commencent à baisser alors qu'il n'y a pas encore de surplus sur le marché pétrolier mondial", analyse-t-il.
"Ce n'est pas particulièrement inquiétant si ça reste à des niveaux comme ça", analyse le président d’Ufip Énergies et Mobilités. Il rappelle que la semaine dernière, les producteurs de brut rassemblés au sein de l'Opep et la Russie ont "décidé de rouvrir les robinets à partir du mois de mai". "Toutes les annonces de la semaine dernière concourent à faire baisser les prix, je ne sais pas à quel niveau cela s'arrêtera", estime Olivier Gantois. Il est également convaincu que le prix de l'essence va mécaniquement baisser en France. "Ça fait quelques années qu'on s'aperçoit que la répercussion des hausses comme des baisses des prix pétroliers mondiaux sur les prix à la pompe est très rapide, elle prend en général un jour ou deux, pas plus". Il avance qu'"on a déjà vu, en fin de semaine dernière, que les prix commençaient à baisser. Cela veut dire que les prix publiés par le ministère de l'Energie chaque semaine vont sans doute déjà montrer une baisse des prix à la pompe ce lundi, et ça se poursuivra si jamais l'entièreté de la baisse du prix du baril n'a pas eu lieu."
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