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Bouclier tarifaire : le fournisseur d'électricité Eni doit rembourser 50 millions d'euros à ses 100 000 clients lésés

La ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, a annoncé que le fournisseur d'électricité italien "remboursera[it] dans les semaines qui viennent" les "clients qui ont eu des problèmes de surfacturation".

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 29/08/2023 12:43 Mis à jour le 29/08/2023 12:59

Temps de lecture : 2min

Le fournisseur d'énergie Eni doit rembourser 100 000 clients lésés dans leurs factures d'électricité en France. (CHASSENET / BSIP / AFP)

Eni va devoir sortir le chéquier. Le fournisseur d'électricité italien va débourser 50 millions d'euros pour rembourser ses 100 000 clients lésés dans leurs factures en France, a annoncé mardi 29 août sur RMC Agnès Pannier-Runacher. Eni "remboursera dans les semaines qui viennent" les "clients qui ont eu des problèmes de surfacturation", a annoncé la ministre de la Transition énergétique, précisant que 34 millions d'euros seraient remboursés dès cette semaine.

Les dirigeants d'Eni France, convoqués le 23 août par la ministre, ont reconnu des factures erronées pour les clients ayant renouvelé leurs contrats au second semestre 2022, notamment parce que certaines mesures de protection gouvernementale n'avaient pas été appliquées. L'Etat avait mis en place à l'automne 2021 un "bouclier tarifaire" sur l'énergie pour contenir la facture des Français, dont le pays doit sortir progressivement d'ici fin 2024.

Les fournisseurs d'énergie sous surveillance

Les clients lésés "paieront en 2023 le même prix que ceux qui sont aujourd'hui au tarif réglementé chez EDF", a assuré Agnès Pannier-Runacher. La ministre de la Transition énergétique dit aussi qu'elle "veillera" à ce que les fournisseurs d'énergie ne profitent pas de l'augmentation du prix de l'électricité pour rehausser leur marge, assurant que "pour le moment, on n'a pas constaté cela".

Interrogée sur le cas d'Engie, autre fournisseur à avoir été convoqué mercredi à son ministère, Agnès Pannier-Runacher a précisé qu'il s'agissait "d'une situation différente" et qu'elle avait demandé à l'entreprise "qu'on vérifie qu'il n'y ait pas d'anomalie" et "qu'on vérifie que les clients ont bien été informés" de l'augmentation de leur facture d'électricité.