Emballages à usage unique : la consigne à domicile fait un retour en force

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Article rédigé par France 2 - L. Chavy, L. Marron, E. Rinjeonneau, S. Gurak, N. Lachaud - Édité par l'agence 6médias.
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Pour lutter contre les emballages et les bouteilles en plastique, Charles Christory a eu l’idée de créer "Le Fourgon", qui livre chaque jour des milliers de clients à travers la France. Une démarche qui séduit grâce à son aspect pratique et écologique.

On la croyait aux oubliettes, mais 35 ans après sa disparition, la consigne est de retour. Des bouteilles et des bocaux livrés au pied de chez nous. C’est le côté pratique qui a plu à une cliente : "Pour les liquides et même les autres produits volumineux et lourds, c’est ça en moins à porter". Adieu les lumbagos. Adieu, aussi, les contenants en plastique. C’est l'argument qui a convaincu son voisin. Des adeptes de la consigne, il y en a 70 000 dans toute la France. Parti de Lille (Nord) il y a quatre ans avec ses camionnettes et ses livreurs sympathiques, "Le Fourgon" a tissé sa toile dans l'Hexagone. Remettre au goût du jour la consigne, c’est Charles Christory qui en a eu l'idée. Le client fait ses courses sur une application qui propose des grandes marques industrielles et des produits locaux. Au catalogue, des boissons, de l’épicerie et même des produits ménagers.

En finir avec le plastique

Avant d’être livrées, les marchandises transitent dans des entrepôts. C’est aussi là qu’arrivent les bouteilles et les bocaux usagés. Après un bon nettoyage, ils repartent pour un tour. "En France, on consomme 36 millions de bouteilles plastiques par jour. Il faut vraiment qu’on arrête le plastique", martèle Charles. Le plus souvent possible, il va s'approvisionner chez les producteurs locaux. Une démarche écologique et vertueuse qui séduit de plus en plus de clients. Ils apprécient aussi les livraisons gratuites et les services rendus chez eux, même quand ils sont absents. Au même endroit, le livreur retrouvera les caisses vides. Car au "Fourgon", chaque bocal s’appelle "revient".

Retrouvez l’intégralité de ce reportage dans la vidéo ci-dessus

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