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Dans la région de Manaus, le Rio Negro, l'un des principaux affluents de l'Amazone, est à sec. Plus de 500 000 habitants de l'Etat de l'Amazonas, dont un grand nombre d'indigènes et de membres de communautés de pêcheurs qui vivent sur les rives des fleuves, souffrent du niveau extrêmement bas des cours d'eau.
Une triple calamité frappe l'Etat de l'Amazonas au Brésil. Depuis plusieurs mois, cette région vit au rythme des records de chaleur, des multiples incendies qui dévorent la forêt amazonienne et d'une sécheresse inédite qui touche le fleuve Amazone et ses affluents. A Manaus, la capitale, les autorités portuaires ont annoncé lundi 16 octobre que le fleuve avait atteint son niveau le plus bas depuis le début des relevés en 1902 : 13,59 m. "Selon les spécialistes, la saison des pluies ne commencera qu'en novembre cette année dans la région et elle permettra difficilement aux fleuves de retrouver leur niveau normal", a alerté Wilson Lima, le gouverneur de la région.
Cette sécheresse extrême en Amazonie résulte à la fois du phénomène météorologique El Niño, qui réduit la formation des nuages et donc les pluies, et du "réchauffement de l'Atlantique nord, dû au changement climatique incontrôlé", causé par les émissions humaines de gaz à effet de serre, a expliqué la ministre de l'Environnement, Marina Silva. Des études récentes citées par le New York Times soulignent que la déforestation, les feux de forêt et le réchauffement climatique sont autant de facteurs qui rendent "le poumon vert de la planète" de plus en plus vulnérable face aux sécheresses extrêmes.
Dans l'Amazonas, Etat le plus vaste du Brésil, la sécheresse affecte plus de 500 000 des 4 millions d'habitants, dont un grand nombre d'indigènes et de membres de communautés de pêcheurs qui vivent sur les rives des fleuves. Certaines localités dépendent des rivières pour leur consommation d'eau au quotidien. Le niveau extrêmement bas des cours d'eau pose aussi d'énormes problèmes pour la navigation fluviale, cruciale pour le ravitaillement de localités reculées. Le gouvernement a ainsi débloqué des millions de réals pour draguer les fleuves Madeira et Solimoes, afin d'augmenter la profondeur des cours d'eau et faciliter la navigation.
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