La COP21 va entraîner l'émission d'environ 300 000 tonnes de CO2
Le magazine américain "Wired" a sorti la calculatrice, afin d'estimer le bilan carbone de l'événément, qui a débuté lundi.
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Paris accueille des participants du monde entier pour évoquer la question du climat. Au-delà du coût financier, la COP21 a également un coût pour l'environnement, en raison des émissions de carbone entraînées par les milliers de voyages en avion. Celles-ci devraient atteindre 300 000 tonnes de CO2, selon l'évaluation publiée par Wired (en anglais).
Au total, 22 000 participants officiels sont attendus. Mais le magazine américain rappelle qu'il faut également prendre en compte les déplacements des membres d'ONG, des chefs d'entreprise, des militants, des étudiants ou encore des journalistes. Au total, 50 000 personnes ont ainsi rejoint Paris depuis le monde entier. Wired estime que la distance moyenne parcourue par chaque voyageur en avion est de 9 000 miles, soit 14 400 km. Le magazine prend pour référence la consommation d'un Boeing 747, et aboutit au résultat de 260 000 tonnes de CO2, arrondies à 300 000 tonnes.
L'ONU impose "la neutralité carbone"
Aussi impressionnant soit-il, ce nombre ne représente que 22 secondes d'émissions de CO2 au niveau mondial. Il ne s'agit que d'une estimation, et les Nations unies prévoient de publier bientôt des calculs plus précis (en anglais). A ces voyages, il faudrait encore ajouter les émissions de gaz à effet de serre produites sur le site du 30 novembre au 11 décembre, estimées à 21 000 tonnes d'équivalent CO2 (en 2011, un Français a émis 5,2 tonnes d'équivalent CO2 par an, selon les données de la Banque mondiale).
Si "l'ONU impose la neutralité carbone de l'événement", indique Reporterre, le gouvernement a réaffirmé sa volonté de "compenser intégralement l'empreinte carbone locale liée à la COP21 (...) en finançant des projets de reboisement ou de développement des énergies renouvelables dans des pays du Sud." Lors de la conférence de Lima, en décembre 2014, l'intégralité des émissions de carbone produite lors de l'événement avait été compensée par le gouvernement péruvien, précisent les Nations unies.
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