Après le remaniement, Royal et Fabius se disputent la garde de la COP21
Ségolène Royal a assuré qu'elle reprenait "la totalité de l'application de l'accord", quand bien même Laurent Fabius a indiqué vouloir rester président de la COP21.
Après le remaniement ministériel, qui va s'occuper des suites de la COP21 ? Ségolène Royal, qui vient d'hériter du titre officiel de ministre chargée des Relations internationales sur le climat, et Laurent Fabius, président de la COP21, nommé mercredi 10 février à la présidence du Conseil constitutionnel, veulent tous deux s'occuper des négociations climatiques.
Vendredi 12 février, Ségolène Royal a donc estimé qu'il fallait "clarifier les règles du jeu", concernant le cumul par Laurent Fabius des fonctions de président du Conseil constitutionnel et de président de la COP21 sur le climat. "Il y a un débat qui a lieu (...) j'attends que les décisions soient prises, je ne demande rien, j'attends qu'on me dise exactement comment cela va se passer", a-t-elle expliqué à la presse.
"Il faut clarifier les règles du jeu (...) pour que nos homologues à l'échelle planétaire puissent être au clair sur les procédures qui seront suivies", a-t-elle ajouté.
Laurent Fabius assure qu'il continue à présider la COP21
"Je reprends la totalité de l'application de l'accord de la COP21", avait prévenu Ségolène Royal dans Le Monde, jeudi. "Je prépare la séquence des Nations unies, le 22 avril à New York, [au cours de laquelle les Etats sont invités à signer l’accord de Paris sur le climat] et je vais prendre à bras-le-corps la question des énergies renouvelables en Afrique", a-t-elle indiqué au quotidien du soir.
Le problème, c'est que l'ex-chef de la diplomatie voulait conserver la présidence de la COP21 jusqu'au passage du flambeau, fin 2016, au Maroc, pour la COP22. Nommé à la présidence du Conseil constitutionnel, Laurent Fabius avait confirmé mercredi qu'il continuerait à présider la COP21. "C'est une position bénévole qui n'a pas d'incidence ou de contradiction avec le gouvernement", avait-il expliqué. "Je ne représente pas la France", avait-il assuré.
Son action à la Conférence environnementale de Paris a permis, en décembre dernier, d'aboutir à un accord sur la limitation du réchauffement climatique. Il a été unanimement salué, même s'il reste encore à l'appliquer.
Une source de tensions entre Royal et Fabius
La présidence de la COP21 avait été une source de crispations entre Laurent Fabius et Ségolène Royal, rappelle Le Monde, pour qui "durant deux ans, madame Royal avait été reléguée au second rôle dans le déroulement des négociations climatiques."
Or, beaucoup reste à faire. Il est désormais question d'assuré "l’application de l’accord de Paris, dont l’entrée en vigueur est prévue en 2020", poursuit Le Monde.
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