Chantier de l'A69 : une centaine d'opposants ont manifesté mardi devant la gare de Toulouse

Une audience cruciale se tenait le matin au tribunal administratif de la ville rose. Il a examiné les recours des opposants à l'autoroute demandant l'annulation de l'autorisation environnementale du projet. La décision sera rendue la semaine prochaine.

Article rédigé par franceinfo
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Six militants opposés au chantier de l'A69 dorment dans des arbres, face à l'entrée du tribunal administratif de Toulouse depuis dimanche 16 février 2025. (VALENTINE CHAPUIS / AFP)
Six militants opposés au chantier de l'A69 dorment dans des arbres, face à l'entrée du tribunal administratif de Toulouse depuis dimanche 16 février 2025. (VALENTINE CHAPUIS / AFP)

Plus d'une centaine d'opposants au chantier de l'A69 se sont rassemblés mardi 18 février au matin sur le parvis de la gare de Toulouse Matabiau, à l'appel du collectif la Voie est Libre (LVEL), indique "ici Occitanie", présent sur place. Le tribunal administratif examinait mardi matin la requête en annulation de l'autorisation environnementale de l'A69 et de l'A680 déposée par les opposants. Le délibéré a été fixé au 27 février.

Les manifestants avaient des pancartes "Stop A69 : la justice au pied du mur", "une autre voie est possible", des drapeaux politiques (LFI) ou syndicaux (CGT).  Depuis la nuit de dimanche à lundi, six militants opposés au chantier de l'A69 sont perchés dans des arbres, face à l'entrée du tribunal administratif de Toulouse. Ceux qui se font appeler "les écureuils" ont à nouveau dormi dans les platanes la nuit dernière.

"Nous croyons en la justice"

"Ici Occitanie" indique que les opposants qui ont grimpé dans les arbres sont des membres du groupe national de surveillance des arbres fondé par Thomas Brail, fervent opposant au projet d'A69, cette autoroute de 53 km reliant Castres à la ville rose qui doit ouvrir fin 2025. 

La rapporteure publique a demandé il y a quelques jours l'annulation de l'autorisation environnementale de ce chantier, car il n'a pas de "raison impérative d'intérêt public majeur". "Nous croyons en la justice et c'est d'ailleurs pour cela qu'on a mis toutes nos forces dans ce pilier juridique de la lutte. C'est le pilier qui peut arrêter le projet", a déclaré un opposant sur France Inter

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