Autoroute A69 : "La sécurisation du chantier est bien entendu un enjeu pour nous", estime le directeur général d'Atosca
Le chantier de cette liaison entre Castres et Toulouse va reprendre "progressivement" après l'autorisation de la justice administrative.
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L'Assemblée Nationale doit examiner lundi 2 juin la proposition de loi relative à "la raison impérative d'intérêt public majeur de la liaison autoroutière entre Castres et Toulouse". Autrement dit : permettre la reprise du chantier de l'A69, qui suscite depuis deux ans une vive opposition des organisations écologistes.
En attendant de trancher sur le fond du dossier dans plusieurs mois, la justice administrative a autorisé la semaine dernière le concessionnaire à reprendre le chantier à partir de mi-juin après trois mois d'arrêt. Une reprise très ''progressive''.
Trois mois pour réunir le personnel nécessaire
Les trois prochains mois doivent permettre de réunir tout le personnel et les engins nécessaires au chantier. "Nous allons effectivement être amenés à rechercher les 1 000 personnes que nous avons renvoyées chez elles, le personnel du constructeur, que ce soit les sous-traitants locaux ou des intérimaires. Soit des personnes qu'on avait aussi formées sur le chantier, il y a quelque mois, et qu'on va essayer de faire revenir en espérant qu'elles soient à nouveau disponibles", estime Martial Gerlinger, directeur général de la concession Atosca A69.
"On a aussi 350 engins qui sont dispatchés sur l'ensemble des autres chantiers du constructeur. Il va falloir les faire revenir sur le chantier progressivement et le terrassement battra donc du coup à nouveau son plein à peu près vers fin septembre", rapporte-t-il.
"C'est une période qui sera bien moins favorable, l'automne et surtout l'hiver, plutôt que le printemps et l'été, qui étaient les périodes normales pendant lesquelles on devait faire ces travaux".
Martial Gerlinger, directeur général de la concession Atosca A69à franceinfo
"La sécurisation du chantier, c'est bien entendu un enjeu pour nous et on va continuer à le faire. Aujourd'hui, vous avez effectivement un gardiennage qui est mis en place, la sécurisation des engins qui est mis en place le soir. Vous avez effectivement ce type d'actions qui doivent anticiper d'éventuelles dégradations ou d'éventuelles agressions qu'on pourrait subir", explique le directeur général.
L'objectif d'une mise en service prévue en fin d'année est abandonné, Martial Gerlinger visant maintenant mi-2026. Mais cela reste à confirmer, notamment au regard des futures décisions de justice.
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