Autoroute A69 : "Il y a urgence à ce que le chantier puisse se terminer", affirme le député du Tarn Jean Terlier après l'appel de l'État
L'État a annoncé lundi avoir fait appel de la décision du tribunal de Toulouse qui a mis un coup d'arrêt au chantier de l'A69 en février dernier.
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"C'est une bonne nouvelle. Les ministres des Transports et de l'Environnement avaient indiqué très clairement que l'État demanderait à la cour administrative d'appel que les travaux puissent reprendre", affirme lundi 24 mars sur franceinfo Jean Terlier, député du Tarn, porte-parole du groupe Ensemble pour la République à l'Assemblée nationale. L'État souhaite que le chantier de l'autoroute A69 Castres-Toulouse reprenne au plus vite et a annoncé lundi avoir fait appel de la décision du tribunal administratif de Toulouse, dont un jugement du 27 février avait mis un coup d'arrêt au chantier contesté par les écologistes.
"Cette procédure de sursis-exécution devrait être étudiée d'ici à six à huit semaines par la cour administrative d'appel. Il y a aussi également une initiative parlementaire avec une proposition de loi qui devrait permettre, au mois de mai ou au mois de juin, à l'Assemblée nationale et au Sénat de venir entériner définitivement l'autorisation environnementale et donc une reprise du chantier", détaille l'élu sur franceinfo.
Près de 900 salariés sans emploi
Jean Terlier se montre très critique à l'encontre de la décision du tribunal administratif : "L'A69 ce n'est plus un projet, mais un chantier. C'est 300 millions d'euros d'argent public et privé qui ont été engagés. C'est aujourd'hui 70% de ce chantier qui est réalisé. C'est un milliard d'euros d'argent public pour remettre en état ce chantier. C'est concrètement aujourd'hui près de 900 salariés qui sont sans emploi, plusieurs milliers de sous-traitants qui voient leur contrat s'arrêter. Et donc des conséquences catastrophiques pour ce bassin d'emplois Castres-Mazamet. Il y a urgence à ce que le chantier puisse se terminer".
Selon le député, les opposants au chantier sont "très minoritaires parmi la population sud-tarnaise. Cette décision du tribunal administratif est complètement incompréhensible, car elle dénie le droit pour les habitants du territoire à avoir un bassin d'emplois désenclavé, à être sécurisé par l'autoroute A69 alors que la route nationale est aujourd'hui très accidentogène".
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