Tsunami dans le Pacifique : "On n'est pas inquiets", assure le secrétaire général du Haut-Commissariat de Polynésie française
"On a déclenché l'évacuation et la mise à l'abri de la population" dans plusieurs îles de l'archipel des Marquises, explique Xavier Marotel, mercredi sur franceinfo. Des vagues "jusqu'à quatre mètres" sont attendues dans la nuit de mardi à mercredi le long des côtes de la Polynésie française, après un séisme dans l'océan Pacifique, au large de la Russie.
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"On n'est pas inquiets", a assuré mercredi 30 juillet sur franceinfo Xavier Marotel, secrétaire général du Haut-Commissariat de Polynésie française, alors que des vagues de "jusqu'à quatre mètres" sont attendues dans la nuit de mardi à mercredi (12h27 à Paris) le long des côtes de la Polynésie française, plusieurs heures après qu'un puissant séisme est survenu dans l'océan Pacifique au large de la Russie orientale.
"Des vagues de 1,10 à quatre mètres" sont attendues sur l'archipel des Marquises, en particulier les îles Ua Huka, Nuku Hiva et Hiva Oa, a-t-il détaillé. "On a déclenché l'évacuation et la mise à l'abri de la population dans ces îles", a souligné Xavier Marotel, précisant que la population totale sur ces îles est d'environ 6 000 personnes. "Ce sont des îles hautes, avec des vallées assez encaissées où il n'y a pas de difficultés à mettre la population en sécurité", a-t-il relativisé.
Des exercices "réguliers avec la population"
Ces alertes sont "quelque chose de relativement courant en Polynésie française". Ce phénomène d'onde océanique est un "risque connu, sur lequel on fait des exercices réguliers avec la population. On a joué exactement ce scénario tout début juin avec la population des Marquises, notamment sur l'île de Nuku Hiva", a expliqué le secrétaire général du Haut-Commissariat. "Après la vague qui doit nous atteindre d'ici une heure, on aura une phase de surveillance et de sortie progressive de l'alerte qui sera sans doute levée en début de matinée demain [jeudi] pour nous, en début de soirée pour vous dans l'Hexagone", a-t-il ajouté.
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