Cet article date de plus de huit ans.

"L’alarme s'est déclenchée à peu près en même temps que le tremblement de terre", raconte une Française de Mexico

Le séisme de mardi au Mexique a été fortement ressenti dans la capitale où une Française témoigne de la violence par le tremblement de terre. "Il était presque difficile de tenir debout", témoigne-t-elle.

Franck Mathevon

Radio France

Publié le 20/09/2017 13:49 Mis à jour le 20/09/2017 15:22

Temps de lecture : 1min

Le séisme de mardi est survenu 32 ans, jour pour jour, après le tremblement de terre meurtrier de 1985 qui avait fait plus de 10 000 morts.  (CLAUDIA DAUT / REUTERS) — Le séisme de mardi est survenu 32 ans, jour pour jour, après le tremblement de terre meurtrier de 1985 qui avait fait plus de 10 000 morts. (CLAUDIA DAUT / REUTERS)

Bénédicte Roy vit et travaille à Mexico depuis plus de 30 ans. Cette Française témoigne de la violence du tremblement de terre de mardi 19 septembre et dit redouter les répliques.

Bénédicte Roy décrit une situation brutale. L’alarme s’est déclenchée à peu près au même moment que le tremblement de terre, dit-elle, pour expliquer qu'elle et son entourage n'ont pas eu le temps de se prévenir, ni d'organiser quoi que soit. Les premiers signes du séisme se sont rapidement renforcés.

C’était plutôt trépidant avec des secousses qui allaient de bas en haut, un peu comme lorsqu’un camion passe à côté d’un immeuble et fait tout trembler. Ensuite, les mouvements ont été ressentis fortement et de façon circulaire.

Bénédicte Roy, une habitante française de Mexico
à franceinfo

Dans le quartier où elle réside, Bénédicte n'a pas vu de problèmes majeurs. En revanche, vers le centre de Mexico et plus au sud, des immeubles se sont effondrés. D’autres bâtiments sont penchés et inhabitables, explique-t-elle.

En 1985, cette Française s'était absentée de Mexico, mais elle a vécu les répliques régulières du séisme terriblement meurtrier, qui a marqué tout le pays. "Là, on commence à imaginer que tout va tomber, que c’est la fin du monde et que tout le monde va y rester", décrit-elle, ajoutant que "les répliques rendent les gens de plus en plus stressés".