Charente-Maritime : deux ans après le séisme

Sa maison, Mathieu Priez l'a achetée il y a quatre ans. Il assiste, résigné, à sa démolition : "Sur le plan psychologique, c'est violent." À l'intérieur, on distingue encore les fissures apparues à la suite du tremblement de terre. Des dégâts irréparables, selon les experts. À la Grève-sur-Mignon, Cram-Chaban, La Laigne (Charente-Maritime), dans une dizaine de communes à l'ouest de Niort (Deux-Sèvres), les chantiers de démolition rythment le quotidien, depuis une catastrophe naturelle venue des profondeurs de la Terre.

Le quotidien des sinistrés

16 juin 2023, 18h38, trois secondes de puissantes secousses sont captées par des caméras de surveillance. À La Laigne, tout près de l'épicentre du séisme, la soirée se transforme en cauchemar. Aucune victime, mais près de 150 familles à la rue et la moitié des bâtiments endommagés. Que deviennent les sinistrés et comment les communes font-elles face à l'ampleur des travaux ? Deux ans après le tremblement de terre, une vingtaine de sinistrés dort toujours dans des mobil-homes mis en place par l'État.

Parmi nos sources :

Préfecture de Charente-Maritime

Communauté de communes Aunis Atlantique

Laboratoire de Planétologie et Géosciences de l’université de Nantes

Mairie de La Laigne

Collectif pour les sinistrés du séisme

Association Habitat et Humanisme

Fondation des Diaconesses de Reuilly

France assureur

Liste non exhaustive

Retrouvez l’intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus