: Reportage "Remercier les Marseillais pour leur soutien" : à Marseille, un mois après sa libération, Paul Watson assure qu'il poursuivra son combat contre les chasseurs de baleines
Le fondateur de Sea Sheperd s'est entretenu avec le maire de Marseille, Benoit Payan, lundi.
/2023/07/07/64a7df4c5fe71_placeholder-36b69ec8.png)
/2025/01/21/maxnewsspecialtwo092155-678f69fd79d5d370634041.jpg)
Après avoir passé cinq mois en prison au Groenland, c’est à Marseille que Paul Watson a posé ses valises, déterminé à continuer le combat pour défendre les océans et les baleines. Le militant écologiste, fondateur de Sea Shepherd, était reçu, lundi 20 janvier, par le maire de Marseille, Benoît Payan. Un mois après sa libération, Paul Watson remercie la ville de son soutien et se dit prêt à continuer la lutte contre les chasseurs de baleines à travers le monde.
La ville de Marseille avait affiché en grand son portrait sur la place de la mairie, alors que Paul Watson était emprisonné au Groenland, interpellé par les autorités danoises, avant de prendre la mer pour stopper un baleinier japonais.
"Une opportunité de focaliser l'attention internationale sur les crimes du Japon"
Mais ces 149 jours de détention n’auront pas servi à rien, explique le fondateur de Sea Shepherd : "Être en prison a été une opportunité de focaliser l’attention internationale sur les crimes du Japon, le fait qu’ils tuent des baleines dans le sanctuaire baleinier de l’Océan austral. Ce n’est pas mon opinion, c’est celle de la Cour internationale de justice. Et je voudrais remercier le maire de Marseille et les Marseillais pour le soutien incroyable que j’ai reçu lorsque j’étais en prison."
Ce soutien agace les Japonnais, sourit Paul Watson. En l’arrêtant, le Danemark avait répondu à une notice rouge d’Interpol datant de 2012, suite à un mandat d’arrêt émis par le Japon : "Nous allons confronter Interpol, politiquement et légalement… Pas seulement pour moi mais pour des centaines d’autres personnes. Des pays se servent d’Interpol comme d’une arme politique contre les lanceurs d’alertes et les activistes." Paul Watson ne dit pas s’il reprendra la mer tout de suite. Il affirme que sa priorité est d’empêcher le Japon de retourner dans le sanctuaire baleinier de l’Océan austral, mais aussi l’Islande de tuer des baleines cet été ou encore de stopper le massacre illégal des dauphins globicéphales dans l’archipel danois des îles Féroé.
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter