La préfecture du Cantal donne l'autorisation d'abattre des loups après plusieurs attaques et mobilise des lieutenants de louveterie
Selon la préfecture, "Quatre constats de dommages ont été réalisés sur ces territoires, dont les responsabilités ne peuvent exclure le loup".
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La préfecture du Cantal a donné l'autorisation d'abattre des loups après une série d'attaques sur des troupeaux d'ovins dans le secteur de Murat, a appris jeudi 24 juillet ICI Pays d'Auvergne (ex France Bleu) via un communiqué de la préfecture. Elle a activé la mobilisation des lieutenants de louveterie, mercredi.
Les éleveurs du Cantal s'étaient réunis mercredi à l'appel de la FDSEA et des Jeunes agriculteurs pour soutenir un éleveur bio, Jérôme Planchot, sur son exploitation, près de Murat. La veille, il avait retrouvé quatre de ses brebis tuées dans un champ (quatre autres ont été blessées).
C'est la deuxième attaque qui peut être attribuée au loup en moins de trois semaines sur son exploitation et ce n'est pas un cas isolé dans les Monts du Cantal. "Quatre constats de dommages ont été réalisés sur ces territoires, dont les responsabilités ne peuvent exclure le loup" explique la préfecture dans son communiqué.
"Les éleveurs peuvent bénéficier d’autorisations de tir de défense"
En conséquence, la préfecture a mobilisé les lieutenants de louveterie sur l'exploitation de Jérôme Planchot. En cas de rencontre avec le loup, ils sont autorisés à tuer un, voire sous certaines conditions, plusieurs spécimens. D'après les éleveurs, le loup ne serait plus seulement isolé et de passage dans le Cantal. Selon eux, une meute avec un couple et deux louveteaux fréquentent le territoire.
Face à cette menace pour les troupeaux, la préfecture du Cantal rappelle que les éleveurs sont aussi autorisés à agir : "Les éleveurs ayant mis en place les dispositifs de protection peuvent bénéficier d’autorisations de tir de défense. Ces opérations peuvent être réalisées par l’éleveur ou par un chasseur mandaté et habilité après formation auprès de l'Office français de la biodiversité. Dix-neuf éleveurs du département, dont ceux récemment touchés, disposent de cette autorisation".
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