COP16 sur la biodiversité : le président colombien reconnaît être "nerveux" à propos de la sécurité
Les dissidents des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) ont recommandé aux "délégués de la communauté nationale et internationale" de ne pas assister à la COP16.
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En Colombie, la menace de la guérilla plane sur la COP16. Le président colombien Gustavo Petro a reconnu, vendredi 18 octobre, être "nerveux" à propos de la sécurité de la seizième conférence des parties (COP) sur la biodiversité, à trois jours de son ouverture officielle à Cali.
"Dans quelques jours, nous inaugurerons le premier événement international, lui aussi menacé", a déclaré Gutavo Petro. "Nous sommes tous nerveux, afin que rien de grave ne se produise, car il s'agit du plus grand événement que la Colombie ait jamais organisé", a-t-il commenté.
Environ 11 000 policiers et soldats colombiens mobilisés
L'état-major central, la plus grande faction dissidente de la défunte guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), a recommandé aux "délégués de la communauté nationale et internationale de s'abstenir d'assister" à la COP16, promettant qu'elle serait un "fiasco". Les autorités, avec Gustavo Petro en tête, ont assuré que la sécurité du forum serait "garantie".
Les 12 000 participants de quelque 200 pays à cette 16e conférence des parties de l'ONU seront sous la protection d'environ 11 000 policiers et soldats colombiens, soutenus par du personnel de sécurité de l'ONU et des Etats-Unis. "Il y a ceux qui voudraient que ce soit une vitrine de la violence et de la mort. Et il y a ceux, comme nous, qui veulent que ce soit une vitrine des plus belles choses de la Colombie", a déclaré le président colombien.
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