COP 16 Biodiversité à Rome : "On a besoin d'avancer" dans les négociations "pour le financement de la biodiversité", alerte un porte-parole du WWF

Les précédentes négociations, en novembre 2024 en Colombie, avaient dû être interrompues à cause du départ de plusieurs délégations.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Un militant de l'organisation WWF lors d'une manifestation. (FRANK MOLTER / DPA)
Un militant de l'organisation WWF lors d'une manifestation. (FRANK MOLTER / DPA)

Alors que la COP 16 de Cali en Colombie était restée en suspens en novembre dernier en raison du départ des délégations de plusieurs pays, les négociations reprennent mardi 25 février à Rome, pour tenter de se mettre d'accord sur un nouveau mécanisme de financement de la sauvegarde de la biodiversité. "On a besoin d'avancer" dans les négociations "pour le financement de la biodiversité", lance Jean Burkard, chargé de plaidoyer au WWF.

"20 milliards de dollars par an"

"Il y a un nouvel espoir possible, et un nouvel espoir nécessaire : on a besoin d'avancer pour le financement de la biodiversité", alerte Jean Burkard, alors que la COP 16 reprend à Rome, après avoir été suspendue à Cali en novembre 2024 - en raison du départ de plusieurs pays, entraînant la perte du quorum nécessaire pour continuer les négociations - après l'échec des discussions entre pays riches et pays pauvres.

Les États doivent "conclure" cette rencontre "et ils la concluront en trouvant un accord sur le cadre de financement" de la sauvegarde de la biodiversité. "Ce qui avait été décidé à la COP 15 [l'accord de Kunming-Montréal en 2022, adopté par les 196 nations présentes], c'était qu'il y ait 200 milliards de dollars chaque année pour la biodiversité", rappelle le porte-parole du WWF, et "20 milliards de dollars par an [d'ici à 2025] pour les pays en développement".

De nombreux pays du Sud souhaitent par ailleurs la création d'un nouvel instrument de financement mondial de la biodiversité. "On souhaite [que les pays] aillent au-delà du cadre de financement" prévu par l'accord Kunming-Montréal, explique Jean Burkard, qui regrette que "tout le monde devienne plus hésitant" sur la question, et que les montants "pourraient diminuer vu le contexte international".

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