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"Toto est condamné à mort" : plus de 60 000 signataires d'une pétition contre l'euthanasie d'un jeune sanglier

Le jeune sanglier, recueilli par une famille près d'Arras, doit être euthanasié selon une décision de la cour d'appel de Douai.

franceinfo

Radio France

Publié le 17/07/2024 14:54 Mis à jour le 18/07/2024 06:13

Temps de lecture : 1min

Une sanglier dans une forêt (photo d'illustration). (CHRISTIAN PUYGRENIER / PUY)

"Non à la décision d'euthanasier Toto le sanglier" : une pétition en ligne recueille plus de 60 000 signatures, jeudi 18 juillet, afin de s'opposer à l'euthanasie d'un marcassin. Lancée le 12 juillet, et massivement relayée sur les réseaux sociaux ces derniers jours, cette pétition sur Change.org s'oppose à l'euthanasie de Toto, jeune sanglier, décidée par la Cour d'appel de Douai (Nord).

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L'animal a été découvert par des promeneurs, une famille de Boiry-Becquerelle (Pas-de-Calais), à l'automne 2023, alors qu'il était attaqué par des chiens dans une forêt de l'Aisne. Recueilli et soigné, le marcassin a finalement été saisi par les autorités : la loi interdit en effet de détenir un animal sauvage chez soi. Le 12 juillet, la décision tombe finalement : la cour d'appel de Douai requiert l'euthanasie, estimant que "Toto présente des risques de dangerosité ainsi que des risques de contagion de maladies, notamment pour des élevages porcins", relate France Bleu Champagne-Ardenne.

Un "enclos" à Charleville-Mézières

Dénonçant cette décision, la famille a finalement déposé mardi, par le biais de son avocat, un pourvoi en cassation, grâce au soutien apporté par plusieurs associations de défense des animaux. Par ailleurs, le maire de Charleville-Mézières, qui avait proposé d'accueillir le marcassin dans le parc animalier de la ville, indique lui aussi avoir déposé un recours contre la décision de la cour d'appel de Douai.

#SauvonsToto 🐗

⚠️ La cour d’Appel de Douai a rendu, vendredi dernier, une décision incompréhensible dans « l’affaire Toto » : le #marcassin devrait être euthanasié.

Nous ne pouvons nous résigner à une issue aussi cruelle sans intervenir !

👉 Alors que nous avions déjà… pic.twitter.com/zhu0jtb5Qs
— Boris Ravignon (@boris_ravignon) July 16, 2024

Boris Ravignon explique avoir déposé ce recours "parce que la proposition que nous avons faite semble avoir été mal comprise : nous avons toujours dit que nous accueillerons l'animal dans un enclos séparé", a-t-il précisé à France Bleu Champagne-Ardenne.