Loire : un chien meurt de la rage, six hommes potentiellement infectés toujours recherchés
Au total, 19 personnes ont été identifiées comme ayant été en contact avec le chien, dont le propriétaire réside sur la commune du Chambon-Feugerolles, dans l'ouest de l'agglomération stéphanoise. Sept ont été traitées et six autres sont en cours de traitement.
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lls ont été en contact avec l'animal entre le 7 et le 16 mai. Six hommes d'une trentaine d'années, pouvant avoir été infectés par un chien mort de la rage, sont recherchés, vendredi 22 mai, selon la préfecture de la Loire. "Nous invitons ces jeunes gens qui ont été vus en contact avec l'animal de couleur blanche et qui l'ont caressé, à entrer en contact sans attendre avec la cellule d'information du public", a déclaré la directrice de la Direction départementale de la protection des populations de la Loire. Le numéro de téléphone est le suivant : 04 77 48 47 58.
L'animal, un Bull Terrier de six mois nommé Sultan, est mort dans la nuit du 17 au 18 mai, une dizaine de jours après un retour de voyage en Algérie. Avant de mourir, il avait mordu l'un des parents de son maître, ainsi que le chien d'un voisin.
"Ces personnes ne doivent surtout pas attendre d'avoir le moindre symptôme pour être orientées sur le Centre antirabique du CHU et y recevoir un vaccin. Si elle n'est pas traitée rapidement, cette infection est inéluctablement mortelle chez l'homme", a insisté la directrice de la DDPP. Au total, 19 personnes ont été identifiées comme ayant été en contact avec le chien, dont le propriétaire réside sur la commune du Chambon-Feugerolles, dans l'ouest de l'agglomération stéphanoise. Sept ont été traitées et six autres sont en cours de traitement.
Dernier cas de rage recensé en 2013
Une opération de capture de chats errants est en cours au Chambon-Feugerolles. La préfecture interdit aussi la sortie des chats du domicile de leurs propriétaires sur une partie de la commune. Des affichettes ont été placardées dans des halls d'immeuble et des lieux publics autour du square Louis-Huguet, où est domicilié le propriétaire de l'animal.
Les cas de rage, comme celui décelé sur ce chien de retour d'un pays où la maladie n'a pas été éradiquée, sont extrêmement rares en France, pays reconnu indemne de la rage depuis 2001. Le dernier cas jusqu'alors recensé par les autorités remontait à 2013, dans le Val-d'Oise. Il concernait un chaton en provenance du Maghreb.
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