La moitié des chats domestiques n'est pas pucée ou tatouée en France alors que c'est obligatoire
La société qui gère le fichier d'identification d'une partie des animaux domestiques rappelle qu'une immense majorité des animaux qui se perdent sont des chats.
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Seule la moitié des quelque 17 millions de chats domestiques en France seraient identifiés –par une puce électronique ou par un tatouage – alors que ce marquage est obligatoire, comme pour les chiens et même pour les furets de compagnie.
"On a encore un taux d'identification qui est vraiment trop faible" pour les chats "alors que c'est une obligation réglementaire", a déploré, jeudi 15 mai lors d'une conférence de presse, Cécile Gardino, vétérinaire et responsable de l'analyse des données pour la société Ingenium animalis, qui gère le fichier national d'identification des carnivores domestiques (I-CAD), sous délégation du ministère de l'Agriculture.
Une amende de 750 euros pour non-identification
Presque 9 millions de chats sont identifiés dans ce fichier. "On est autour de 50% de chats identifiés, donc les marges de progression sont encore importantes". A titre de comparaison, "on considère que 90% des chiens sont identifiés en France", a précisé Cécile Gardino. Cette traçabilité, indispensable pour souscrire une assurance ou pour voyager à l'étranger avec son animal, permet aussi "aux personnes qui ont perdu leur animal de le retrouver plus facilement", a expliqué Cécile Gardino. "Il est vraiment primordial que l'identification des chats" soit bien effectuée, parce que "76% des animaux déclarés perdus sont des chats", a-t-elle insisté.
Le fait de détenir un chien ou un chat non identifié né après le 1er janvier 2012 peut être puni d'une amende de 750 euros.
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