Il n'existe pas une espèce unique de girafes mais bien quatre différentes, selon une nouvelle classification
Cette distinction permet une "compréhension plus nuancée des menaces et opportunités de conservation concernant ces différentes espèces dans les régions diverses qu'elles habitent en Afrique", selon l'Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN).
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Il n'existe pas une espèce unique de girafe mais quatre, selon une nouvelle classification dévoilée jeudi 21 août par l'Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN), qui doit permettre une meilleure protection de cet animal classé comme vulnérable. Historiquement considérée comme une seule espèce incluant neuf sous-espèces, la girafe est constituée en fait de quatre espèces selon le groupe de l'IUCN : la girafe septentrionale (Giraffa camelopardis), la girafe réticulée (G. reticulata), la girafe Masai (G. tippelkirschi) et la girafe australe (G. giraffa).
Cette distinction permet une "compréhension plus nuancée des menaces et opportunités de conservation concernant ces différentes espèces dans les régions diverses qu'elles habitent en Afrique", selon le communiqué de l'IUCN. Cette organisation internationale a classé depuis 2016 la girafe dans la catégorie "vulnérable" sur sa liste rouge des espèces menacées, alors qu'elle n'était encore qu'une "préoccupation mineure" dans sa précédente évaluation remontant à 2010.
À l'échelle du continent africain, le nombre de girafes a diminué de 40% entre 1985 et 2015, pour atteindre environ 98 000 individus, selon l'IUCN, qui a identifié toutefois des dynamiques régionales distinctes. Si des hausses remarquables ont été enregistrées en Afrique australe, des régressions sérieuses ont été enregistrées en Afrique de l'Est et centrale.
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