Fermeture de Marineland : l'ONG Sea Shepherd propose de financer les salaires des soigneurs et les soins des cétacés à Antibes
Le parc animalier Marineland d'Antibes, dans les Alpes-Maritimes, a fermé ses portes au public début janvier mais une quinzaine de cétacés, dont deux orques, s'y trouvent encore.
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Alors que les contrats des soigneurs du Marineland d'Antibes se terminent le 15 avril, l'ONG Sea Shepherd, propose vendredi 21 mars dans un communiqué "la prise en charge du salaire des soigneurs" et "les soins des 14 cétacés", ainsi que les différents frais inhérents à leur présence dans le parc.
Le Marineland d'Antibes, qui a fermé le 5 janvier, n'est pas vide : les cétacés s'y trouvent encore, notamment les deux dernières orques vivantes du parc, Wikie et Keijo. Nées et élevées en captivité, les deux orques ne sont pas en mesure de survivre seules en pleine mer.
La question de leur transfert n'est pas encore résolue. La ministre de la transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, évoquait mardi, dans une vidéo postée sur ses réseaux sociaux, plusieurs options : en Italie, au large de la Grèce ou dans un nouveau parc animalier en Espagne. Elle a également proposé à ses homologues espagnol, italien et grec la création d'un sanctuaire marin européen.
De son côté, l'ONG Sea Sheperd s'oppose à ces transferts, en particulier à celui vers Espagne, au parc de Loro Parque, où les deux orques continueraient à "faire des spectacles" et seraient "utilisées pour la reproduction", précise Sea Shepherd. Un déplacement jugé "inacceptable" par l'ONG. Elle propose plutôt de maintenir les animaux dans les bassins du parc, en réalisant "des travaux de maintenance", le temps qu'ils soient envoyés dans un sanctuaire.
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