Biodiversité : raies, dauphins ou encore tortues sont de plus en plus observés sur les côtes françaises
Il n'est plus rare désormais d'observer sur les côtes françaises des dauphins, des raies ou encore des tortues. Ces animaux marins se rapprochent de nous et offrent des moments d'émerveillement à ceux qui ont la chance de les rencontrer.
Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder dans son intégralité.
Instant magique au petit matin. Lundi 4 août, une tortue caouanne vient de pondre sur une plage de Cavalaire-sur-Mer (Var) lorsque des employés municipaux la repèrent. L'un d'eux la filme jusqu'à ce qu'elle regagne la mer. Vingt-quatre heures après la rencontre hors du commun, Frédéric Dorchain, responsable logistique à la mairie de Cavalaire-sur-Mer, a encore du mal à réaliser. "On a eu du mal à redescendre tout au long de la journée. Jusque tard le soir, je racontais avec fierté à tout le monde, et je pense que ça n'arrivera qu'une fois dans ma vie", lance-t-il.
D'habitude, l'espèce se reproduit plutôt dans la partie orientale de la Méditerranée. Pour protéger les œufs jusqu'à leur éclosion d'ici octobre, des barrières ont été installées par la mairie. Et les vacanciers sont un peu surpris.
Des apparitions qui se multiplient
Approcher un animal marin sur son lieu de vacances, la semaine dernière, des Lillois aussi ont vécu l'expérience. Ils se sont retrouvés nez à nez avec une raie pastenague sur une autre plage de Cavalaire. "Ça fait plus de 20 ans, 30 ans qu'on vient ici et c'est la première fois que je vois ça", note Philippe Jauniau, vacancier.
Ces dernières semaines, les vidéos se multiplient sur les réseaux sociaux. Ces observations sont-elles plus fréquentes qu'avant ? Pour Jean-Philippe Morin, chef du service espaces maritimes dans le golfe de Saint-Tropez, il est trop tôt pour l'affirmer. "Il faut attendre cinq ans, peut-être dix ans, pour voir s'il y a une répétition des événements qui, statistiquement, a une vraie valeur scientifique et traduit du changement climatique", a-t-il expliqué.
En cas de rencontre avec un animal marin, il est conseillé de ne surtout pas chercher à le toucher, mais de l'observer dans le calme, à bonne distance.
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