La Fondation Brigitte Bardot demande la fin de la course à l'oie à Vanosc : "un dédain du monde rural" pour le maire

La "course à l'oie" consiste à suspendre dans le village une oie morte par les pattes et les joueurs doivent lui arracher la tête.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Une oie à Aigues-Mortes dans le Gard le 6 avril 2025 (photo d'illustration) (ERIC BERACASSAT / HANS LUCAS AFP)
Une oie à Aigues-Mortes dans le Gard le 6 avril 2025 (photo d'illustration) (ERIC BERACASSAT / HANS LUCAS AFP)

"Votre dédain du monde rural est trop souvent votre carburant", répond le maire de Vanosc. "Il n'y a aucune souffrance animale. L'animal est mort avant, évidemment", explique Dominique Mazingarbe à ICI Drôme Ardèche (ex France Bleu). La "course à l'oie" consiste à suspendre dans le village une oie morte par les pattes et les joueurs doivent lui arracher la tête.

"Mais les traditions qui infligent de la souffrance ou qui portent atteinte à l’intégrité d’un animal (même mort !), n’ont plus leur place dans notre société !", rétorque la Fondation Brigitte Bardot qui suggère de faire évoluer la tradition. Elle cite à ICI Drôme Ardèche l'exemple d'une commune de l'Aude dans laquelle le maire a décidé de remplacer l'oie par une piñata.

Un outil de cohésion du territoire selon le maire

"Les Français, et particulièrement les nouvelles générations, sont de plus en plus attentifs au bien-être animal et sont en attente de VRAIS changements", ajoute sur X l'association de protection et de défense des animaux.

Dominique Mazingarbe défend également la cohésion du territoire. "De ces fêtes, ces gens-là ne retiennent qu'un épisode qui dure une heure sur les trois jours où les conscrits se réunissent et font la fête avec le village", précise le maire de Vanosc à ICI Drôme Ardèche.

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