Tri des déchets : des bornes à compost bientôt disposées en ville ?

Chez Sylvain, le seau à compost est devenu l'accessoire indispensable de la cuisine. Éloigné d'un point de collecte, il a installé un composteur dans son jardin. Vers de terre, champignons et bactéries vont digérer tout ça. "Il y a un an de déchets alimentaires, de tonte de pelouse et de feuilles mortes", explique-t-il. Un habitant de Montreuil (Seine-Saint-Denis) n’a pas de jardin, mais il a une solution : un composteur partagé mis en place par la collectivité. "Quand c’est bien mûr, des gens peuvent venir en prendre pour leur jardin", souligne-t-il.

Bien informer pour mieux trier

Une fois récupérés, les déchets se retrouvent dans des centres de tri spécialisés. Chaque bac est scruté selon sa provenance. À l'intérieur, il y a encore beaucoup d'erreurs. Pourtant obligatoire, la collecte des déchets organiques est loin d’être parfaite. Seuls 40 % des Français y ont accès. "Si on a juste mis en place sans prévenir le citoyen, on va avoir une vraie différence", explique Fabien Cordon, directeur général des Alchimistes IDF. En tête de classement, les bacs qui se trouvent sur le chemin de l'école ou de la boulangerie. Mais quand ils sont mal placés, trop éloignés, la collecte est moins efficace.

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