Sénatoriales : "vague de licenciements" en vue chez les collaborateurs
Lors du scrutin de 2011, "245 collègues ont été licenciés sans qu'aucun plan social ne soit aménagé", rappelle le syndicat des collaborateurs parlementaires du Sénat, qui souhaite la mise en place d'une convention collective.
Les sénatoriales de dimanche n'auront pas que des conséquences politiques. L'Union syndicale des collaborateurs parlementaires du Sénat (Unsa USCP Sénat) a alerté sur une "vague de licenciements" dans le sillage des élections du 28 septembre. Le syndicat plaide, dans un communiqué publié vendredi 26 septembre, pour l'adoption d'une convention collective pour les collaborateurs d'élus.
Soulignant que "les répercussions des élections sénatoriales ou législatives sont brutales pour cette profession, frappée à chaque fois par une vague de licenciements massifs", le syndicat écrit que "la moitié de nos effectifs est potentiellement concernée, tous les trois ans, au Sénat et dans les permanences départementales, soit 500 personnes environ". "Lors des élections de 2011, 245 collègues ont été licenciés sans qu'aucun plan social ne soit aménagé, ni qu'il fasse les gros titres de l'actualité", détaille l'Unsa Uscp.
Absence de convention collective
Le syndicat demande donc aux candidats à la présidence du Sénat de "moderniser et clarifier la gestion des moyens (humains) à disposition des parlementaires et des groupes". Il appelle, surtout, à "reconnaître le métier de collaborateur d'élu en adoptant une convention collective, négociée avec ses représentants, afin d'améliorer les droits sociaux collectifs et les conditions de travail de ces professionnels, salariés contractuels de droit privé".
Cela servirait à "compenser la précarité réelle subie par ces professionnels, en ajustant leurs conditions de travail aux spécificités de la vie parlementaire, en reconnaissant leurs compétences et leur professionnalisation, qui s'accentuera encore avec l'application de la loi sur le non-cumul des mandats", estime l'Unsa Uscp.
Une convention collective permettrait, aussi, de "faire preuve de cohérence et de lever les soupçons d'opacité qui nuisent à l'image des parlementaires et nourrissent une forme d'antiparlementarisme, en démontrant que les élus, en tant qu'employeurs, respectent la législation du travail".
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