Xavier Bertrand réclame des "peines automatiques" pour les personnes qui agressent des policiers
"Lorsque l'intéressé est jugé coupable (...) il est condamné à une peine de prison minimale, sans sursis, sans aménagement de peine possible", a expliqué le président des Hauts-de-France, candidat déclaré à la présidentielle.
/2023/07/06/64a68815cd1a7_placeholder-36b69ec8.png)
/2021/04/20/phpMqhIyt.jpg)
Un an avant la présidentielle, le thème de la sécurité est de nouveau au cœur des discussions. Xavier Bertrand, candidat (ex-Les Républicains) déclaré à l'élection de 2022, a proposé mardi 20 avril de modifier la Constitution pour pouvoir condamner à des "peines automatiques" les agresseurs de plusieurs types de professionnels, dont les policiers.
"Je demanderai aux Français de se prononcer" à l'automne 2022 sur une modification de la Constitution afin que soit instaurée "une peine de prison automatique minimum d'un an non aménageable" quand "on attaque un policier, un gendarme, un pompier, un maire", a affirmé le président des Hauts-de-France sur Europe 1.
Avec un tel texte, "il n'aurait pas pu y avoir d'acquittement" dans le procès en appel de la violente agression de policiers à Viry-Châtillon (Essonne) en 2016, pour laquelle cinq jeunes ont été condamnés samedi à des peines allant de six à 18 ans de prison et huit autres acquittés. Les 13 prévenus étaient accusés d'avoir fait partie de la vingtaine de personnes encagoulées ayant attaqué aux cocktails Molotov deux voitures de police.
Un principe de "co-action" pour garantir une peine minimale
Sa proposition a vivement fait réagir le ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti, selon qui cela reviendrait à "envoyer en prison automatiquement toute personne interpellée sans preuve, ni procès". "Aucun policier, aucun magistrat n'acceptera de substituer le principe de la justice à la logique de la rafle", a-t-il affirmé sur Twitter.
Sur son compte Facebook, Xavier Bertrand a ensuite expliqué que "la peine automatique minimale, c'est simplement la garantie que lorsque l'intéressé est jugé coupable, et si et seulement si le procès conclut à sa culpabilité, il est condamné à une peine de prison minimale, sans sursis, sans aménagement de peine possible".
Il a aussi mentionné auprès de l'AFP un principe de "co-action" où, "à partir du moment où les personnes sont convaincues d'avoir participé à l'action (...), vous avez une peine minimum". "Quand vous êtes engagé dans une bande, un attroupement qui se rend coupable de violence, les peines des uns valent les peines des autres", a précisé.
À regarder
-
Décès d'une femme : les ratés du Samu ?
-
Grues effondrées : tornade meurtrière dans le Val d'Oise
-
De nombreux sites paralysés à cause d'une panne d'Amazon
-
Hong Kong : un avion cargo quitte la piste
-
Quand Red Bull fait sa pub dans les amphis
-
Ces agriculteurs américains qui paient au prix fort la politique de Trump
-
ChatGPT, nouveau supermarché ?
-
Eléphants : des safaris de plus en plus risqués
-
Concours de vitesse : à 293 km/h sur le périphérique
-
Églises cambriolées : que deviennent les objets volés ?
-
Quel était le système de sécurité au Louvre ?
-
La Cour des comptes révèle les failles de sécurité du musée du Louvre
-
Cambriolage du Louvre : ces autres musées volés
-
Cambriolage au Louvre : l'émotion et la colère de Stéphane Bern
-
Famille royale : Andrew, le prince déchu
-
Promeneurs, joggeurs : la peur des chiens
-
Vol des bijoux au Louvre : sept minutes pour un casse spectaculaire
-
Au cœur de la traque des migrants
-
Mouvement "No Kings" aux États-Unis : sept millions d'Américains sont descendus dans les rues contre Donald Trump
-
Allocations familiales : vers un coup de rabot ?
-
Un braquage a eu lieu au Louvre dimanche matin à l'ouverture
-
Avions : quand des batteries prennent feu
-
Affaire Epstein : le prince Andrew renonce à son titre royal
-
Grandir à tout prix
-
Cédric Jubillar : 30 ans de prison pour meurtre
-
Mal de dos : comment le soigner
-
Faire des têtes au foot, c'est stylé, mais...
-
En Chine, le plus haut pont du monde est devenu une attraction touristique
-
Quand t’es collé en forêt
-
À Marseille, la Bonne Mère retrouve sa couronne
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter