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Vidéo Présidentielle 2022 : "Ministre avec Macron, ce ne sera pas ministre avec moi", affirme Xavier Bertrand

Publié le 04/10/2021 09:23 Mis à jour le 04/10/2021 11:39

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franceinfo

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"Il n'y a rien de personnel" à cela, a assuré lundi sur franceinfo le président des Hauts-de-France et candidat à l'élection présidentielle.

S'il est élu président de la République, Xavier Bertrand ne prendra pas de personnalités, même de droite, qui ont été dans le gouvernement sous Emmanuel Macron, comme Gérald Darmanin ou Bruno Le Maire. "Ministre avec Macron, ce ne sera pas ministre avec moi", a expliqué lundi 4 octobre sur franceinfo le candidat à la présidentielle, soulignant qu'il n'y a "rien de personnel" à cela. Le ministre de l'Intérieur a en effet qualifié le président des Hauts-de-France d'"ami", au lendemain de sa victoire aux régionales de juin. Il a aussi été son directeur de campagne, lors des régionales de 2015.

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"Il ne faut pas qu'il y ait de confusion dans les esprits", pour éviter d'alimenter le discours qui veut qu'"en politique, ils finissent toujours par s'arranger", a justifié Xavier Bertrand qui promet de "respecter ceux qui ne pensent pas" comme lui, s'il accède à l'Élysée. "J'ai beaucoup de défauts, mais je ne suis pas un mec sectaire", a-t-il assuré.

Xavier Bertrand veut une "pause" dans les réformes sociétales

Le candidat à la présidentielle s'engage aussi à ne faire qu'"un seul mandat" pour mettre en œuvre, en cinq ans, son programme axé sur les trois "chantiers" que sont "l'autorité, le travail et les territoires". "Il faut se protéger du côté très humain que l'on peut avoir de penser à soi, parce que si vous êtes sur l'idée de faire deux mandats, vous pensez forcément à vous, parce que vous cherchez à plaire, à faire des choix qui ne vont pas compromettre le risque d'une réélection", a-t-il avancé.

Veut-il, comme François Hollande et Emmanuel Macron, que son mandat soit marqué par une grande réforme sociétale ? Non, puisqu'il souhaite "une pause" dans ces réformes. "On va arrêter des tensions entre les Français", a-t-il ajouté, en référence aux mobilisations contre le mariage pour tous et la PMA pour toutes. Il a assuré également ne pas vouloir "céder à un pseudo modernisme qui fait qu'on est toujours dans une course en avant."