Primaire populaire : un groupe parlementaire, le leadership à gauche... "Les enjeux cachés de la présidentielle" analysés par un politologue
Selon Rémi Lefebvre, les partis de gauche estiment que l'élection présidentielle "c'est mort". L'objectif, c'est d'avoir "une tribune parlementaire".
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Au lendemain des résultats de la Primaire populaire qui a désigné Christiane Taubira comme gagnante dimanche 30 janvier, Rémi Lefebvre, politologue, professeur de sciences politiques à l'université de Lille 2 et chercheur au Centre d'études et de recherches administratives, politiques et sociales (Ceraps) analyse sur franceinfo les "enjeux cachés de l'élection présidentielle". "Cette primaire était censée clarifier la situation, au final, il y a un candidat de plus. Rien n'est réglé en fait", constate le chercheur.
Car l'heure ne semble décidément pas au rassemblement. "Il y a plein de variables qui font que c'est très difficile de revenir en arrière", explique Rémi Lefebvre. "Il y a des problèmes de financement. Concrètement, par exemple, Anne Hidalgo a engagé plusieurs centaines de milliers d'euros de dépenses. Peut-être même plus, donc si elle abandonne, ça veut dire qu'elle renonce à tout remboursement", explique le politologue.
Les législatives en ligne de mire
Il pointe également du doigt "la stratégie des partis de gauche". Selon lui, les candidats anticipent les élections législatives. "La stratégie des partis de gauche, c'est de se dire : la présidentielle, c'est mort, jouons la carte des élections législatives qui déterminent par ailleurs le financement des partis politiques pendant cinq ans, qui détermine l'existence d'une tribune, la possibilité d'avoir une tribune parlementaire", juge Rémi Lefebvre.
Selon lui, "la rationalité des candidats, et derrière eux des partis, c'est d'enjamber l'élection présidentielle. Les enjeux cachés de l'élection présidentielle c'est un groupe parlementaire, des élections législatives, le financement et le leadership à gauche", analyse le politologue. "Il y a aussi beaucoup de responsables qui pensent que le rapport de force idéologique et la désunion de la gauche font que ce n'est pas du tout réaliste de jouer cette carte" du rassemblement.
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