Primaire populaire : "Une note ne fait pas un vote", juge François Hollande
L'ancien président donnait une conférence de Sciences-Po Paris. Il a estimé que la primaire citoyenne "ne change rien" et que la gauche est toujours divisée.
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"Une note n'est pas un vote, c'est ça le point majeur." La primaire populaire remportée par Christiane Taubira "ne change rien" et la gauche reste dans l'impasse, a jugé l'ancien président socialiste François Hollande, lundi 31 janvier. "Est-ce que la primaire populaire, c'était la bonne méthode et le bon moment ? Est-ce que c'était la bonne méthode quand des candidats ne voulaient pas s'y présenter et qu'on les y a invités contre leur gré", s'est-il aussi interrogé à l'occasion d'une conférence à Sciences-Po Paris.
Pour lui, cette méthode "prive nécessairement la personne victorieuse de la légitimité de ce processus", rappelant qu'il avait participé à une primaire à gauche en 2011 avec "trois millions de participants" et avec "des débats qui ont permis d'y voir clair" entre les différents candidats (Martine Aubry, Ségolène Royal, Arnaud Montebourg, Manuel Valls et Jean-Michel Baylet). De même, le vainqueur de la présidentielle de 2012 estime que cette primaire est arrivée "trop tard" et qu'elle aurait dû être précédée d'un "travail programmatique".
"Il faut un vote, pas une note"
Mais surtout, "pour qu'il y ait une dynamique – et elle est souhaitée –, qu'il y ait une union – et elle est souhaitable – il faut qu'il y ait un vote, pas une note. C'est ça le point majeur", a-t-il tranché. Et, selon lui, "c'est pour ça que, au-delà des personnes et, au-delà de la sincérité des participants, cette primaire populaire ne change rien. On est dans la même impasse, il y a toujours autant de candidats et il y a pas de ligne politique". Ce "n'est pas sur les personnes que le débat doit se porter mais sur la ligne politique" qui ne soit "pas simplement une suite de de mesures" mais qui doit servir à "comprendre ce que l'on veut réussir ensemble".
De nouveau interrogé sur une éventuelle candidature à la présidentielle, l'ancien président a répondu par une nouvelle pirouette : "Je dirais qu'un ancien président peut être candidat. Rien ne l'empêche... Je parle du droit... Je connais même d'anciens présidents qui ont voulu être candidats et qui n'y sont pas parvenus", a-t-il ironisé en allusion à Nicolas Sarkozy dont il fut victorieux en 2012. Mardi dernier, son entourage a démenti les rumeurs d'une éventuelle candidature aux législatives en Corrèze, précisant qu'il pourrait prendre la parole mi-février sur la situation de la France, dans un contexte "suffisamment grave" pour qu'un ancien président "sorte de sa réserve".
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