Présidentielle 2027 : Olivier Faure évoque la "possibilité" d'une primaire pour désigner "un candidat commun de la gauche et des écologistes"

"Nous devons parvenir à un processus de désignation commun", a défendu le premier secrétaire du Parti socialiste, fraîchement réélu, qui avait déjà appelé à une candidature unique, qui n'inclurait pas La France insoumise.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, le 20 février 2025 à Paris. (LUDOVIC MARIN / AFP)
Le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, le 20 février 2025 à Paris. (LUDOVIC MARIN / AFP)

Le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, a assuré, samedi 7 juin, qu'"il y aura un candidat commun de la gauche et des écologistes" pour l'élection présidentielle de 2027, dans un entretien à La Tribune dimanche. "Nous devons parvenir à un processus de désignation commun", défend le député de Seine-et-Marne, selon qui "cela doit passer préalablement par une plateforme programmatique commune".

Olivier Faure, réélu sur le fil à la tête du Parti socialiste vendredi, avait déjà prôné une candidature commune allant du leader de Place publique Raphaël Glucksmann au député de la Somme François Ruffin, ancien de La France insoumise – mais pas jusqu'au parti de Jean-Luc Mélenchon, qui a toujours rejeté le principe d'une union à la présidentielle. Le premier secrétaire du PS note que l'élu Picardie debout "a émis l'idée d'une primaire" : "C'est une des possibilités", poursuit-il.

Raphaël Glucksmann a pour sa part déclaré ne pas souhaiter participer à une primaire. "Personne ne peut dire : 'Je décide d'avancer sans chercher à rassembler la gauche et les écologistes'", réagit Olivier Faure. "Le sujet, ce n'est pas de prendre des risques personnels, c'est de faire prendre des risques à ce pays et aux millions de Françaises et Français directement menacés par l'arrivée de l'extrême droite au pouvoir", observe-t-il. "Personne ne peut prendre la responsabilité de se retrouver avec quatre ou cinq candidats de gauche sur la ligne de départ", ajoute encore le député de Seine-et-Marne. 

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